Bien-aimés, nous traversons un moment de crise sanitaire planétaire, un moment qui a tout son corollaire de dégâts qu’il cause. Le Nouveau Coronavirus qui s’est installé et qui fait des ravages nous oblige à changer notre mode de vie. Comment pourrait-on faire face à cette situation, si la précarité est le quotidien de bon nombre de togolais ?
Nous saluons par ici les efforts du gouvernement togolais dans la riposte contre cette pandémie qui ne nous a pas épargnés, mais je dois dire que l’accompagnement voulu à l’endroit de la population n’est pas à ovationner, à se rompre les phalanges car plusieurs couches sont laissées sur le carreau, depuis des mois déjà. Pour illustrer ce que je dis ,je ne prendrai qu’un seul exemple tout en me souvenant bien sûr des autres: celui des enseignants du secteur privé. La question que je me pose : ne sont-ils pas des togolais aussi ou ont-ils commis un crime de lèse-majesté, pour être exclu du programme NOVISSI ? Ou sont-ils si à l’aise que ça pour leur part? Cette couche apporte tant à la nation en terme d’éducation et les résultats à chaque fin d’année le témoignent pour dire que je ne raconte pas ma vie ici. Ild ont plus l’obligation de résultats dans leur travail que d’autres personnes, permettez-moi la franchise. Je plaide ici pour qu’on revoit leur cas pour un programme d’aide spéciale à leur endroit. Et ici à leurs employeurs, j’en appelle simplement et c’est ce que je pui faire, à leur sens de l’humanisme et de bonne foi. Bras d’honneur à ceux qui le font déjà ou qui pensent en faire.
Nous devons apprendre à vivre avec la COVID-19 pour avancer car la vie ne s’arrête pas avec cette pandémie.
Sur le plan de la prise de conscience individuelle, j’en appelle à tout un chacun de préserver sa vie et celle des autres en observant les mesures barrières que pratiquement nous tous nous savons déjà et de garder foi en l’avenir.
À nos autorités sanitaires, courage et félicitations pour tout le grand travail qu’elles abattent dans cette riposte.
Nous nous inclinons ici devant la mémoire de ceux qui ont déjà trépassé à cause de ce virus. Que la terre leur soit légère. Merci à tous ces donateurs connus ou inconnus qui ne cessent de soutenir les praticiens hospitaliers.
Que les gouvernants fassent davantage pour vous équiper en conséquence et que la main puissante du Saint béni soit-il puisse vous guider tous les jours, dans cette guerre contre cet ennemi invisible.
Cette pandémie doit faire réfléchir nous les africains surtout les premiers dirigeants d’investir dans leur pays, de le faire primordialement dans le domaine éducatif et de la santé.
Que l’on cesse de politiser toute revendication, pour ne viser que le bien de nos nations.
Si nos communes disposent de structures adéquates pour l’épanouissement de leurs populations, est-ce une mauvaise chose ?
Nous rêvons d’un pays tel que les pères fondateurs l’ont rêvé et même plus.
Pour la jeunesse, mes frères et sœurs doivent changer leur mentalité, leur façon de voir et de faire les choses, calquée sur les années mathusalem et construire un pays prospère, moi y compris. La paix ne devrait pas être tout le temps chantée mais nous devons la vivre. Je sais qu’avec un minimum de volonté de la part de tout un chacun, nous pourrons bâtir une nation qu’aucune autre nation d’Afrique ne rivaliserait.
Sur le terrain politique, que les jeux malsains de manipulation cessent car la jeunesse commence par se réveiller et j’en suis certain et fier. Que chaque acteur de tout bord que ce soit, sache que le mensonge et la roublardise ne prospèrent jamais et que la vérité rattrape toujours.
Nos pays regorgent plein de talents mais nous ne voulons pas les reconnaître et les valoriser. S’il m’était donné d’avoir la chance de conseiller le Président de la République et qui m’écouterait, j’en ai des pistes à lui filer pour lancer ce pays véritablement sur la voie d’un réel changement. Je ne parle pas de ceux qui y vont pour jouer au dindon de la farce. Je serai comme un prophète qui ira chez le roi avec son cercueil sur la tête car J’aime mon pays et j’ai mal de le voir ballotter de gauche à droite, comme un bois mort sur l’eau.
Pour me résumer je souhaite du courage à tous ces ménages qui traversent un moment de crise dû au nouveau Coronavirus actuellement.
Nous risquons de mourir de la faim et de la psychose doublée de fake news, que de cette pandémie elle-même. Une pensée pieuse à l’endroit de ceux qui ont déjà perdu leur boulot. Ce n’est pas normal.
Il faut que l’Afrique s’émancipe, reconnaisse et promeuve les valeurs locales , que de nous dire que celui qui sera compétent devrait sortir d’une Université en Occident ou être bardé de papiers. Ce qui est souvent négligé devient l’élément clé.
Que nos chercheurs (universitaires comme tradi-thérapeutes) qui sont à pied d’œuvre pour trouver une solution à cette pandémie soient toujours assistés de l’esprit de Dieu le Créateur.
Recevez mes plus respectueuses salutations.
Vive la jeunesse africaine et que vivent les jeunes conscients, partout dans le monde.
NEW YOUTH NEW MIND
Lomé, le 23-05-2020
Président de Y-A-F (Youth Awareness Fellowship)
Donatien AWOESSOH