Une jeune équipe remplace le bureau du Président sortant Carlos Ketohou à la tête de l’association Journalistes pour les Droits de l’homme (JDHO). Le nouveau comité de sept (7) membres dont une femme, dirigé par Richard AZIAGUE, est présenté à la presse le vendredi 28 août 2020 à Lomé. Il a pour mission de relancer les actions de JDHO.
Mis sous éteignoir pendant quatre (4) ans, Journaliste pour les Droits de l’Homme (JDHO) reprend ses activités avec un nouveau comité de coordination mis en place. Il est rendu public en présence des organisations de presse ainsi que les représentants des instances de régulation de la presse comme la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) et l’Observatoire Togolais des Medias (OTM).
La relance des activités de JDHO est placée sous le thème « Les médias face aux nouveaux défis des droits de l’homme » et il va s’agir de donner un nouvel élan à cette organisation des professionnels des médias avec une équipe jeune.
» La mission de cette nouvelle équipe d’abord c’est d’arriver à remobiliser les anciens membres et avoir d’autres adhésions. Aussi faire d’autres actions et poursuivre les activités et relire les textes de sorte que d’ici deux (2) ans on puisse mettre en place un nouveau bureau qui sera définitif. Quand on parle de droits de l’homme, tout le monde est concerné et déjà sur cette base, tous les professionnels des médias sont concernés directement ou indirectement. On est lié par cette histoire des droits de l’homme et que JDH porte. Des ateliers, formations serviront de cadres pour faire comprendre à tout un chacun que la question des droits de l’homme est une affaire à nous tous et ce n’est qu’ensemble qu’on pourra y arriver. J’exhorte donc le bureau sortant à être rassuré », a confié le président de JDHO, Richard Aziague.
Le 4ème pouvoir qu’est la presse dans son ensemble a également ce devoir de s’engager sur des thématiques et c’est dans cette dynamique que JDHO a été créé en 2005.
Pour le président fondateur et sortant Carlos Ketohou, il était important d’injecter du sang jeune. « Quand on veut transmettre le pouvoir qu’on a assumé, il faut être sûr qu’il soit entre de bonnes mains. Ça été un travail de profondeur pour en arriver à une équipe qui a du sang neuf, qui a le dynamisme nécessaire, les ressources intellectuelles et professionnelles requises pour continuer le chantier et même faire plus que nous. Je fais confiance entièrement à cette équipe jeune et je leur lance le défi de faire implanter l’organisation non seulement sur toute l’étendue du territoire national, mais aussi de la rendre stratégique pour l’étranger, tous les pays dans tous les domaines où on parle des droits de l’homme et des médias. Le bureau sortant reste quand-même disponible comme un père pour les conseils dont aura besoin le nouveau, pour assurer véritablement le bon fonctionnement de l’organisation« .
Les représentants de la HAAC, de L’OTM et des différentes organisations de presse saluent cette initiative de l’alternance à la tête de JDHO et encourage la jeune équipe à emboîter le pas à leur aîné mais dans le respect des règles éthique et déontologique qui régissent la profession.
Il est à rappeler que l’association des journalistes pour les Droits de l’Homme aux premières heures de sa création en 2005 a contribué à dénoncer les abus et violations des droits de l’Homme commis sur les professionnels des médias, promouvoir les droits de l’homme et des médias sur les élections, produire des documents mais aussi à l’élaboration des documents servant de guides aujourd’hui pour les journalistes en matière d’élections.