L’orientation sexuelle des Hommes à connu une évolution avec le temps. Ainsi donc mis à part l’attirance sexuelle pour le sexe opposé on se rend compte qu’ elle se fait aussi pour le même sexe.
L’homosexualité est donc une réalité dans nos milieux de nos sociétés et se heurte à des critiques de tout genre
Pascal Kossivi ADJAMAGBO, Mathématicien, historien et théologien dresse une analyse sur cette forme d’orientation sexuelle dans une approche particulière
Tribune libre du Professeur Pascal Kossivi Adjamagbo
Un des proverbes les plus profonds et répandus de la sagesse africaine nous rappelle que « si tu ne sais pas où tu vas, saches d’où tu viens ». Ce proverbe dont les applications sont pertinentes et féconde en mathématiques, en histoire et en théologie, éclaire également avec la même pertinence et fécondité le débat intellectuellement honnête, donc non faussé par des a priori idéologiques et politiques et un agenda caché pour des raisons inavouables, sur l’homosexualité en tant que « valeur culturelle, morale et pénale ».
Le principe naturel, universel et scientifique de la complémentarité, de la fécondité et de l’harmonie de la dualité et la différence
L’homme, tout comme tout élément du règne animal, végétal ou minéral, est le fruit de la nature, par l’intermédiaire des lois mal connues de la science, comme entre autres les lois de la cosmologie et de l’évolution des espèces. En d’autres termes, du point de vue scientifique indéniable, « l’origine de l’homme, c’est la nature », même si pour la foi éclairée par la raison et respectée par elle, « l’origine de la nature, c’est Dieu ».
Conformément au proverbe africain cité, la boussole la plus de l’homme au carrefour de ses interrogations sincères et sérieuses, c’est le respect de la nature et en particulier de la nature humaine. Plus que le respect, c’est la gratitude envers la nature et la nature humaine. Tout africain authentique ressent profondément un attachement naturel à ce respect et à cette gratitude.
Or une des leçons essentielles et même magistrales de la nature, c’est ce que l’on peut résumer sous la formule du « principe naturel, universel et scientifique de la complémentarité, de la fécondité et de l’harmonie de la dualité et la différence ».
Une première illustration éloquente de ce principe dans les sciences physiques est que deux charges électriques de signes différentes s’attirent tandis que deux charges électriques de même signe se repoussent. Une seconde illustration tout aussi éloquente est qu’il faut une différence de potentiel entre deux pôles électriques pour que le courant passe entre eux.
C’est au nom de ce « principe fondamental de la nature et de la science » que la dualité et la différence « du féminin et du masculin » sont indispensables à la complémentarité, la fécondité et l’harmonie de la vie physiologique, psychologique et sociale de l’homme. C’est au nom de ce principe que la rencontre du spermatozoïde « chanceux » et de l’ovule est indispensable à la conception de toute vie humaine. C’est au nom de ce principe que l’union sexuelle d’un homme et d’une femme est naturellement nécessaire à la mise au monde d’un enfant. C’est au nom de ce principe que la complémentarité des qualités naturelles de l’homme et de la femme sont indispensables à l’éducation équilibrée et harmonieuse d’un enfant, en complément de la société, conformément au proverbe africain qui dit : « il faut tout un village pour éduquer un enfant », pour éviter les ravages sociaux potentielles et inévitables d’une « personne mal éduquée », conformément aux vénérables traditions africaines.
C’est au nom de ce « principe fondamental de la nature et de la science » qu’il faut défendre « l’égalité des sexes » dans la cellule la plus fondamentale de la société que constitue « la cellule familiale », ne serait-ce pour « le droit de l’enfant » et non pour « le droit à l’enfant », qui relève de l’égoïsme et de la perversité contraires aux valeurs africaines.
Tout argument dans le débat sur l’homosexualité en contradiction avec ce « principe fondamental de la nature et de la science » relève de la mauvaise foi scientifique niant entre autres que « l’exception confirme la règle », de l’obscurantisme de la raison, d’idéologie fausse et perverse, d’un ésotérisme avec un agenda caché inavouable.
L’homosexualité, une valeur spécifiquement indo-européenne rejetée par les textes sacrés multimillénaires africains
Conformément au proverbe africain « si tu ne sais pas où tu vas, saches d’où tu viens », le débat contemporain sur l’homosexualité ne peut faire l’économie de l’examen des textes écrits multimillénaires sur le sujet en provenance de divers origines culturelles.
Alors que les plus anciens textes sacrés indo-européens ont exalté l’homosexualité sans pour autant en faire une institution, comme « l’épopée de Gilgamesh » (2300-2200 avant JC) en provenance de la Mésopotamie, à travers Gilgamesh et Enkidu, « l’IIiade » (800 avant JC) en provenance de la Grèce Antique, à travers Zeus et Ganymède, Apollon et Hyacinthe, le « Bhagavad Gita » (5-ième siècle avant JC), en provenance de l’Inde, à travers Krisna et Arjuna, les textes sacrés africains les plus anciens, gravés dans la pierre et rapportés dans « le livre des morts » dont la traduction fidèle est « le livre de la sortie vers la lumière » (2500 ans avant JC), rejettent et interdisent formellement les actes homosexuels, sous peine de ne puvoir accéder à la vie éternelle. C’est le cas en particulier du passage du chapitre 125 de ce livre, rapportant les « 42 lois de Maât », encore appelées « déclaration d’innocence » ou « confessions négatives », où il est écrit explicitement :
« Moi, homme, je n’ai pas couché avec un homme ».
Ces textes sacrés les plus anciens démontrent donc mathématiquement que l’homosexualité est une valeur culturelle spécifiquement indo-européenne et rejetée par l’Afrique depuis plus de 4500 ans, et que certains africains ou descendants africains qui font du prosélytisme sur cette valeur étrangère aux cultures multimillénaires africaines ne font que « singer les blancs », tout en reniant leurs valeurs les plus anciennes gravées en lettres d’or dans les annales d l’histoire que souvent ils ignorent.
Non seulement les lois, mais aussi les constitutions de tous les pays africains, à l’instar de la constitution de Zimbabwe, devraient tenir compte des « 42 lois de Maât » et ne jamais les contredire.
La condamnation sans appel de l’homosexualité dans la Bible
A la suite de « livre des morts » des Anciens Egyptiens, dans la Bible, après la condamnation célèbre de l’homosexualité avec la destruction de Sodome et Gomorrhe au chapitre 9 du livre de la Genèse, Moïse « le législateur suprême » du judaïsme, qui « était instruit dans toute la sagesse égyptienne », d’après Saint Pierre dans le livre des « Actes des Apôtres » 7 :22, a condamné avec une extrême rigueur l’homosexualité en la qualifiant par deux fois de « abomination », le terme réservé aux pires péchés comme l’idolâtrie, dans les deux versets suivants du « livre du Lévitique » :
« Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination. » (Lv 18 :22)
« Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux. » (Lv 20 :13)
Faisant écho à la rigueur du « législateur suprême » du judaïsme au sujet de l’homosexualité, Saint Paul la condamne sans appel à son tour en écrivant dans sa « Lettre aux Romains » 1 :26-27 :
« Les femmes on changé l’usage naturel en celui qui est contre nature. De même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés de désir les uns pour les autres et commettent, homme avec homme, des choses infâmes ».
Faisant échos cette fois-ci aux « 42 lois de Maât », Saint Paul a écrit dans sa « Première Lettre aux Corinthiens », 6 :9-10 » :
« Ni fornicateurs, ni idolâtres, ni adultères, ni efféminés, ni homosexuels, ni voleurs, ni avares, ni ivrognes (…) n’hériteront du Royaume de Dieu ».
La condamnation sans complaisance de l’homosexualité dans le Coran et les Hadiths
Le Coran reprend à son compte la condamnation sans complaisance de l’homosexualité par le livre biblique de La genèse au sujet de Sodome et Gomorrhe en écrivant :
« Vous livrez vous à cette turpitude que nul, parmi les mondes, n’a commise avant vous ? Certes, vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes ! Vous êtes bien un peuple outrancier. » (Sourate 7 :80-81)
Les « Hadiths » enfonceront les cloues en rapportant des paroles attribués au Prophète Mohamed condamnant l’homosexualité et en prescrivant la sanction de la peine de mort comme l’a fait le Prophète Moïse.