La localité de Gbamakopé dans le canton de Djagblé à environ 40km de Lomé a commémorée vendredi 21 Octobre 2022, en différé la journée internationale de la femme rurale célébrée chaque 15 Octobre.Les femmes rurales de cette localité sur initiative de l’ong internationale Sos Village d’enfant ont menées des réflexions sur leur avenir a cette occasion marquée par plusieurs activités.

Un sketch, une causerie débat et un partage de mets ont meublé l’activité au programme de la célébration en différé par les femmes de Gbamakopé de la journée internationale de la femme rurale autour du thème générale retenue cette année « Les femmes rurales cultivent une bonne nourriture pour toutes et tous ».
Ayant réunie le groupement de femme et les leaders communautaires autour des responsables de SOS village Enfant de Lomé, la rencontre s’est voulu une occasion de souligner la question relative au rôle que jouent les femmes et les jeunes filles du milieu rural dans les systèmes alimentaire du monde.

Le cas particulier de Gbamakopé ,une des zones de culture et donc de production des aliments pour les populations des grandes villes a fait objet de réflexions sur les difficultés liées a l’autonomisation des femmes de ce milieu dans leurs activités de production des aliments à la base afin de relevés les défis.
« Nous avons organisé cette célébration en différé ce jour pour amener les femmes a revoir les efforts qu’elles mènent. Comment elles se débrouillent pour pouvoir répondre aux besoins de leur ménage et de leur communauté.
Pour la circonstance il est organisé une causerie qui regroupe autant de femmes que d’hommes pour qu’ensemble on essaie d’échange sur les défis liés a l’épanouissement ,a l’autonomisation de la femme de Gbamakopé » a indiqué la coordinatrice locale renforcement de la famille à SOS Villages d’Enfants Lomé, Awouté Akossiwa Mawussi.
De la culture des produits alimentaires à la distribution de la nourriture passant par leur transformation et préparation, le travail des femmes est remarquable tout au long de cette chaîne et il est donc nécessaire ces dernières des milieux ruraux par le renforcement de leur résilience, leurs compétences et leur leadership
Cet objectif sous-tend l’initiative de la célébration en différé voulu par SOS Villages d’enfants.
« Nous avons constaté que la femme et surtout celle rurale se bat,elle se lève très tôt le matin ,c’est elle qui va au champ, c’est elle qui revient voir les enfants ,comme on le dit la femme a les milles bras pour faire tout mais ça ne va pas.Est ce que ce sont les coutumes ? Les stéréotypes liés a la femme de cette communauté qui freinent son developpement?Il y’a lieu de réfléchir a tout ça pour relever ces défis et permettre a la femme de Gbamakopé d’être autonome et épanouie » a ajouté la coordinatrice locale Renforcement de la famille a SOS Villages d’Enfants Lomé, Awouté Akossiwa Mawussi.
Par cette séance de partage et de sensibilisation les femmes participantes ont vu leur capacité renforcer sur plusieurs aspects de leur activités de l’organisation a leur droit et devoir pour avoir une bonne rentabilité.
Les suggestions et apports des uns et des autres ont été enrichis à la satisfaction de toutes.
Présente depuis déjà quatre (4) ans dans la localité de Gbamakope, l’ONG internationale SOS Villages d’enfants a débuté en 2021 le projet Approche Régionale pour la Protection de l’enfance et de la Jeunesse dénommé (ARPEJ), avec l’appui financier de l’agence Française de Développement (AFD) et SOS Villages d’enfants France. Ledit programme accompagne ces femmes à assurer leur autonomisation pour répondre aux besoins de leur famille.
Plusieurs femmes sont bénéficiaires du projet ARPEJ qui a permis de mettre en place un groupement de femme, des leaders communautaires et des clubs d’enfants.