Accusée sur les réseaux sociaux de prise de position face à la situation post électorale, la conférence des évêques du Togo (CET) sort de son mutisme et donne sa position.
Dans une lettre ouverte, la CET regrette encore une fois le retrait de certaines organisations de la société civile de la liste des observateurs décrit le contexte dans lequel l’élection présidentielle du 22 février 2020. «…la présence des observateurs de la société civile, aux cotés des organisateurs institutionnels, était de nature à créer la confiance des électeurs en la crédibilité et la sincérité des résultats de leur vote », lit-on dans cette lettre.
Malgré cela, la conférence des évêques reconnaît que «l’élection présidentielle du 22 février 2020, dans son ensemble, s’est déroulée dans un climat relativement apaisé ».
Dans ses recommandations, la Conférence des Evêques « exhorte les différents protagonistes et les instances du processus électoral à œuvrer pacifiquement au rétablissement de la vérité des urnes ».
La CET répond à ses détracteurs et rétablit la vérité, contrairement à ce qu’affirment certains messages publiés sur les réseaux sociaux. « Les Evêques n’ont reçu ni voitures, ni aucun autre présent, de qui que ce soit, dans le but de tronquer leur liberté d’appréciation et leur liberté d’expression », poursuit la note.
En rappel, la demande d’accréditation de la CET pour l’observation de ces élections présidentielles, a été rejetée par le ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, pour raisons de non-conformité.