Faure Gnassingbé a poursuivi jeudi 13 février 2020 dans la région centrale son périple de campagne électorale en vue des élections présidentielles du 22 février prochain. C’est l’école primaire publique de Komah 1 dans la préfecture de Tchaoudjo qui a servi de cadre au grand meeting que le candidat de l’Union pour la République (UNIR) a animé en présence des cadres, militants et sympathisants dudit parti.
Tout comme dans les autres localités, c’est un accueil chaleureux qui a été réservé au Chef de l’Etat et candidat à sa propre succession.
« Je vous remercie de m’avoir accueilli comme vous l’avez fait. Je demande à Dieu de m’aider à toujours mériter les sentiments que vous m’avez exprimé aujourd’hui. Pour l’heure, c’est à notre portée. La campagne se poursuit et le 22 février, je souhaite que le résultat ici soit éclatant, retentissant comme l’a été l’accueil que vous m’avez réservé », s’est réjoui Faure Gnassingbé qui n’a pas manqué de rappeler l’insécurité grandissante dans certains pays de la sous-région et qui guette aussi le Togo si en amont rien n’est fait.
« S’il n’y a pas de cohésion nationale, nous ne pouvons pas vaincre le terrorisme qui frappe à notre porte. Quand le feu commence quelque part, il peut vous atteindre si vous n’aidez pas à l’éteindre. Nous nous essayons d’aider à l’éteindre. Nous avons envoyé des militaires au Mali. Ils essayent d’aider nos frères maliens mais ils nous disent aussi ce qui se passe là-bas. Et c’est ce que vous avez décrit : les morts, des blessés, des enfants qui abandonnent les classes, des femmes qui ne vaquent plus à leurs occupations, les activités commerciales qui sont interrompues, les communautés qui s’entretuent… C’est cela qui nous guettent si nous laissons échapper la sécurité », a-t-il martelé avant d’exprimer sa tristesse face aux événements malheureux qui ont endeuillé des compatriotes et causés d’énormes dégâts humains que matériels.
« Nous avons perdu des frères, des sœurs, nous avons connu la souffrance d’une personne qui est blessée. Nous avons connu la peur d’une personne qui essaie de fuir pour se mettre à l’abri sans comprendre pourquoi de telles violences. Toutes ces personnes, ce sont nos compatriotes, ce sont des togolais comme nous. C’est une perte pour la nation quelle que soit la raison qui a causé ce malheur. C’est pourquoi, a poursuivi Faure Gnassingbé, je veux une fois encore témoigné mes condoléances à toutes les familles endeuillées et exprimé ma compassion et ma solidarité à ceux qui ont été blessés ».
Étaient au rendez-vous, les cadres de la préfecture de Tchaoudjo dont le Général Séyi Mémène, le Vice-Président du parti Unir en charge de la région Centrale, Affoh Atcha-Dédji, le Ministre Foli-Bazi Katari, des dignitaires de la communauté Tem ainsi qu’une foule en liesse.
Dans sa déclaration liminaire, le militant du parti UNIR, Foli-Bazi Katari, a, au nom des fils et filles de Tchaoudjo, promis de faire une sortie massive le 22 février prochain afin d’offrir la victoire à leur candidat Faure Gnassingbé.
AvantAvant de quitter la région, le Président de la République a demandé que les infrastructures endommagées dans la ville de Sokodé soient rapidement réhabilitées afin de vite oublier ce triste souvenir des événements d’août 2017.