L’adoption, le 31 octobre 2025, d’une nouvelle résolution du Conseil de sécurité des Nations unies sur la question du Sahara marocain marque une étape décisive dans le traitement de ce dossier à l’échelle internationale. Ce succès diplomatique est avant tout l’expression de la vision éclairée du Roi Mohammed VI, dont l’engagement personnel, la clarté stratégique et la constance d’action guident la diplomatie marocaine depuis plus de deux décennies.
Une diplomatie à la fois stratégique, globale et claire
La diplomatie royale se distingue d’abord par sa dimension stratégique. Elle s’inscrit dans une approche de long terme, fondée sur une lecture fine des évolutions géopolitiques régionales et internationales. Le Sahara y occupe une place centrale, en tant que cause nationale sacrée et enjeu existentiel pour le peuple marocain.
Elle est également globale, intégrant les volets diplomatique, politique, économique, cultuel et humain, et enfin claire dans ses objectifs : défendre la souveraineté nationale tout en privilégiant le dialogue et la coopération équilibrée avec les partenaires du Maroc.
L’ancrage africain, pilier de la vision royale
Sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, la diplomatie marocaine s’est imposée en Afrique comme un modèle d’ouverture, de solidarité et de pragmatisme. Plus de 50 visites royales ont conduit à la signature de plus de 1 000 accords de coopération, témoignant d’une politique africaine cohérente et durable.
Le retour du Maroc à l’Union africaine en 2017, l’Initiative Royale pour l’Atlantique, le gazoduc Nigeria-Maroc ou encore l’adhésion à la ZLECAf illustrent cette orientation stratégique. Ces projets traduisent la volonté du Royaume de renforcer la sécurité, la connectivité et la prospérité partagée du continent.
Une présence affirmée au sein du monde arabe
Guidé par une diplomatie de dialogue et de solidarité, le Maroc a consolidé ses relations avec ses partenaires arabes. Fidèle à ses engagements historiques, le Royaume soutient activement la cause palestinienne, notamment à travers le Comité Al-Qods, présidé par le Souverain. Il entretient également des liens étroits avec les pays du Golfe, fondés sur la confiance mutuelle et la convergence de vues sur les grandes questions régionales.
La diversification des partenariats, levier de puissance
Le Roi Mohammed VI a érigé la diversification des partenariats en pilier central de la politique étrangère du Maroc. Le Royaume renforce ainsi ses liens avec ses partenaires historiques — États-Unis, France, Espagne, Royaume-Uni — tout en développant des relations stratégiques avec des puissances émergentes telles que la Chine, la Russie et l’Inde. Cette orientation permet au Maroc de s’affirmer comme un pont entre le Nord et le Sud, l’Orient et l’Occident, acteur crédible d’une diplomatie équilibrée et proactive.
Le Maroc, acteur influent du multilatéralisme
Sur la scène multilatérale, le Maroc s’est imposé comme un acteur respecté et constructif. Le Royaume participe activement aux travaux des Nations unies et contribue à la promotion de la paix et de la sécurité internationales, avec près de 2 000 Casques bleus déployés dans les missions onusiennes. Il plaide également pour une réforme du Conseil de sécurité, en faveur d’une représentation équitable du continent africain.
L’isolement diplomatique de l’Algérie
Face à cette montée en puissance du Maroc, l’Algérie voit sa diplomatie s’enliser dans une approche idéologique dépassée. Son discours sur l’autodétermination perd en crédibilité, tandis que le Polisario s’affaiblit sur la scène internationale. Dans les instances multilatérales comme en Afrique, le couple Algérie-Polisario se retrouve marginalisé, contrastant avec l’influence croissante du Maroc, reconnu désormais comme un acteur stabilisateur et visionnaire du Maghreb et du continent.
Ainsi, le succès de la diplomatie marocaine n’est pas le fruit du hasard. Il découle d’une vision royale constante, fondée sur la légitimité, la cohérence et la confiance, plaçant le Royaume au centre des équilibres régionaux et internationaux.








