Vendredi 10 juillet 2020, les choses sont allées très vite dans la capitale malienne, Bamako. La mobilisation politique contre le pouvoir de IBK a tourné au drame. Les manifestants sont sortis du périmètre réglementaire pour s’attaquer aux édifices publics. Ils ont bloqué les Médias publics occupés, bloqué des ponts, incendié la chaussée…
Face à ce débordement, la réponse de l’armée a été brutale. On dénombre parmi ces manifestants hostiles au Président malien Ibrahim Boubacar Keïta, au moins un mort et 20 blessés.
Les tensions sont brutalement montées pour ce troisième grand rassemblement organisé en deux mois dans la capitale. À l’origine de cette mobilisation : la coalition du Mouvement du 5 juin, formée de chefs religieux, d’hommes politiques et de la société civile.
Le mot d’ordre de ces manifestations débutées le 5 juin reste : « trop c’est trop » ; « Nous ne voulons plus de ce régime », protestant ainsi contre la gestion de IBK, à qui ils demandent purement et simplement, sa démission.