Suivre le déroulement du vote du début à la fin le 22 Février est la mission de soixante (60) hommes et femmes confondus provenant du Forum Togolais de la Société Civile (FTSCD) qui ont eu le quitus des autorités pour assurer l’observation des élections dans les régions kara, centrale et dans le grand-Lomé.
Les responsables du FTSCD ont procédé au lancement de leurs activités couplées de la formation de leurs observateurs ce 15 février 2020 à travers une rencontre avec la presse.
Il s’agit pour le Forum de la Société Civile pour le Développement d’informer l’opinion publique de leur accréditation reçue des autorités pour cette mission d’observation mais aussi actualiser la connaissance des personnes sur leur travail qu’ils sont appelés à effectuer sur le terrain le jour du scrutin.
Les notions sur les fiches A B C à remplir sont l’essentiel donné aux observateurs du FTSCD à cette formation.
Ce réseau des ONGs et associations crée le 26 avril 2003 dont l’un des domaines d’intervention est la promotion de la démocratie entend apporter sa contribution à la réussite du processus électoral à travers le déploiement des observateurs.
« Le déploiement des observateurs dans le domaine des élections est important parce que cela permet d’assurer la transparence, du scrutin vis-à-vis des différents acteurs. Donc à travers cette formation nous voulons donner les renseignements nécessaires à nos hommes qui seront sur le terrain afin qu’elle l’accomplisse de façon impartiale leur mission », a déclaré le directeur exécutif PLE Kérim avant de préciser le rôle dévolu aux observateurs.
« Nous avons choisi de déployé juste 60 observateurs pour couvrir les régions Kara, Centrale et le grand Lomé d’une part parce que nous avons l’habitude de travailler dans ces régions et d’autres part cela est lié aux manques de moyen» a-t-il précisé.
Apprécier la régularité et la transparence d’une élection sur la base des éléments légaux et techniques est le rôle majeur d’une mission d’observation.
Notons que si le gouvernement a entre-temps opposé un refus à la mission d’observation de la commission épiscopale justice et paix, celle de la francophonie est autorisée à observer le scrutin du 22 février prochain.