L’Organisation Non Gouvernementale Volontaires Internationaux pour la Santé en Afrique (ONG VISA) s’engage pour l’effectivité d’une assurance santé et financière des conducteurs de taxi-moto (zémidjans). Un cadre de réflexion est mise en place par le biais d’une conférence de sensibilisation et d’information tenue mercredi 18 Octobre 2023 au siège de l’institut de formation de l’ONG Visa au quartier Avenou dans la commune Golfe 5.
La récurrence des accidents de route avec des chiffres alarmants ces dernières d’années suscite des réflexions et la prise des mesures fortes par les autorités sécuritaires pour renforcer la sécurité routière avec la mise à contribution des forces de l’ordre et de sécurité tenues de veiller au respect scrupuleux du code de la route par les usagers.
L’autre paire de manche de la problématique des accidents de route est la prise en charge que doivent bénéficier les conducteurs de taxi-moto si par malheur ils font un accident. C’est ce point crucial que touche les responsables de l’ONG VISA qui comptent mettre en place des mécanismes pour une souple souscription a l’assurance santé et sécurité financière des conducteurs de taxi-moto.
Une sensibilisation à l’adoption de bonne manière sur les routes pour réduire les accidents a été animée par Dr Ekoue-Kouvahey, le Directeur Exécutif de l’ONG Visa, à l’endroit des zémidjans présents.
Le volet lié à la nécessité pour tous les conducteurs de taxi-moto de souscrire à une assurance à ensuite meublé la seconde partie de la rencontre. Le sujet est abordé de façon concrète par tous les acteurs dans le sens de trouver les options pouvant faire bénéficier aux conducteurs de taxi-moto d’une assurance santé et de micro crédit respectivement auprès des compagnies d’assurances et des microfinances. Dans cette logique l’accent est mis sur l’impératif condition pour les conducteurs de taxi-moto de mieux s’organiser en leur sein avant que tout partenaire ne décide de les accompagné sur ces programmes.
« L’année passée on a dénombré plus de 600 morts et plus de 7000 accidents de circulation. Le problème avec les taxi-moto, c’est qu’ils n’ont souvent pas d’identité. Ils arrivent accidentés à l’hôpital sans aucune identité et en dehors de leurs informations personnelles, nous n’avons pas qui contacter et ils ne sont couverts par aucune assurance santé. Ils n’ont souscrit à aucune mutuelle de santé d’où les décès, les plus en plus fréquents dans le corps des taxi-moto. Nous avons rassemblé les compagnies d’assurances, les microfinances, les maires et le personnel de santé pour discuter d’un système de complémentarité pour voir comment nous pouvons aider ces taxi-moto à s’en sortir. La 1ère solution c’est l’éducation des zémidjans, qu’ils respectent le code de la route, qu’ils portent les casques et surtout participent à des assurances santé. La 2ème solution est que nous estimons qu’on doit réfléchir à un système de cotisation pour que les microfinances les aide non seulement à payer leur assurance santé mais aussi à améliorer leur travail. » a expliqué Dr Damien Ekoue-Kouvahey.
Le défi de la sécurité santé et de l’identité des conducteurs de taxi-moto à l’assurance maladie ne peut-être relever que par une meilleure organisation de leur corps de travail, une parfaite collaboration et confiance avec les assureurs et les institutions des microfinances.
L’assurance INAM ARTISAN et l’offre Bracelet de Vie se présentent également comme des opportunités aux conducteurs de taxi moto.
Le projet ambitionne de s’étendre à l’endroit des conducteurs des taxi-moto des autres communes du Togo. A préciser qu’un programme similaire est aussi piloté au profit d’autres corps des artisans comme les coiffeuses coiffeurs, couturières et tailleurs.