La Dynamique Mgr KPODZRO (DMK) dit suivre « avec consternation le harcèlement dont est l’objet le prophète Kokou Esaïe DEKPO, qui est gardé à vue depuis le 14 septembre 2020 par le Service Central de Recherche et d’Investigations Criminels (SCRIC) de la gendarmerie ».
La DMK ne comprend pas pourquoi le SCRIC « a cru devoir convoqué M. Kokou Esaïe DEKPO qui, chaque fois qu’il prend la parole, agit en tant que citoyen et religieux ».
Dans un communiqué, dont on a copie, la Dynamique rappelle d’abord que « L’État togolais garantit à chaque citoyen la liberté d’expression et de religion » avant de souligner que chaque togolais a la liberté et le droit de s’exprimer sur les sujets d’intérêt national et de dire ou prédire ses ressentis dans le respect des lois en vigueur.
« Les citoyens et les prophètes de Dieu ont la liberté de dire ce qu’ils pensent sur les élections et leur présage sur le devenir de leur pays. Lors de la conférence de presse qu’il a organisée le dimanche 30 Août 2020, le prophète n’a fait que donner son opinion sur l’élection présidentielle du 22 février 2020 et prédire ce que Dieu lui a révélé à propos du Togo ».
Dans le document signé le 18 septembre 2020 par le Coordinateur général de la DMK, ce regroupement politique, « dénonce l’acharnement de la Justice et de ses auxiliaires (SCRIC) contre le prophète Kokou Esaïe DEKPO et réclame l’annulation de la procédure judiciaire enclenchée contre lui ».
Par ailleurs, l’organisation de Monseigneur KPODZRO, exige la libération « pure et simple du prophète et interpelle les organisations de défense des droits de l’Homme et la communauté internationale à agir en faveur du respect de la liberté d’expression, d’opinion et de religion au Togo ».
Notons que pour le même dossier, AHADJI Komlan directeur de publication du site d’information ÉCHOS DE BE, a également été entendu au service de renseignement (SCRIC) au terme d’une journée d’interrogatoire en présence de son avocat Maître Célestin AGBOGAN.