Bon an mal an, les doléances soumises par les enseignants engagés par l’État en septembre 2019 après le Concours de Recrutement des Enseignants Fonctionnaires Régionaux (CREFR) du 20 novembre 2018 commencent à trouver des solutions. De sources bien informées, en milieu de la semaine finissante, l’État a débloqué un fonds afin d’assister ces enseignants en ces périodes difficiles liées au Coronavirus.
Les mêmes sources rapportent que les fonds alloués par l’État sont relatifs au payement des trois (3) mois d’Avance sur Salaire (AS) demandée par les enseignants deux (2) mois durant. A en croire nos sources, toutes les catégories d’enseignants de cette promotion sont concernées par le geste du gouvernement.
Une source bien éclairée confirme que le trésor public a déjà payé à Lomé. Néanmoins cela continue dans la Région de la Kara, Maritime. Il a été décidé que le paiement serait fait par région d’affection.
Voilà bien une aide financière qui pourra un tant soit peu soulager ces éducateurs qui, il faut le rappeler, exercent pendant huit (8) mois, sans salaire, à leur postes d’affection respectifs. Au-delà du geste des autorités, il nous revient que les enseignants entendent davantage continuer les plaidoyers pour obtenir satisfaction totale des autres points de leurs doléances.
Faudra-t-il encore rappeler que les enseignants du CREFR 2018 demandent la publication par le ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, des décrets de nominations qui restent ainsi que l’accélération du traitement des dossiers de prise en compte déjà déposés par certains enseignants, car selon le bureau national des délégués de cette promotion, ces deux (2) restent ni plus ni moins le soubassement de leur carrière.
Vivement que les autorités en charge de ces points soulevés se mettent à quatre pour donner satisfaction aux enseignants. Il le faut.