Un atelier de formation axé sur les plans stratégiques de communication dans la lutte contre le paludisme a rassemblé mardi, différents acteurs du secteur de la santé. L’activité accueillie par la Direction Régionale de la santé a permis de faire l’état des lieux des pratiques actuelles dans la lutte contre le paludisme, les stratégies à venir et les perspectives de résultats à atteindre.
Mme Tombégou Pana Batoma chargée de communication au programme paludisme et de la promotion de la santé est l’oratrice qui a tenu en haleine l’assistance pendant plusieurs heures. Il s’est agit de transmettre aux invités, le nouveau plan de communication établi par le Programme Paludisme intègrant l’accès universel aux interventions gratuites dans le traitement du paludisme : « Nous sommes en train de promouvoir aujourd’hui la gratuité sur les interventions à savoir le traitement préventif intermittent pour la femme enceinte. Nous sommes en train de promouvoir également l’accès au moustiquaire imprégné distribué gratuitement à l’endroit de tout le monde. » a précisé la chargée de promotion de la santé.
L’oratrice a déploré la prévalence du paludisme dans les services de santé : « Aujourd’hui, le paludisme est le premier motif de consultation et il s’avère que les comportements en sont à la base. Notre plan de communication donne donc des orientations, des stratégies et des canaux. Ce sont ces plans que nous avons livrés aux acteurs qui à leurs tours, concevront de nouveaux mini-plans ».
Le programme de lutte prévoit élaborer un plan de plaidoyer dans l’optique de réhabiliter les acteurs sur le terrain, histoire d’optimiser la lutte contre le paludisme. Les acteurs du secteur privé ne sont pas laissés pour compte, dans la mesure où une communion entre tous les acteurs est primordiale. Les deux universités du Togo seront mises à contribution, pour la démocratisation de la recherche à propos du paludisme.
Dans la stratégie à venir, une place est faite à la presse avec la conception de spots publicitaires à l’appui et des émissions sur des médias proches des populations.
Le programme de lutte contre le paludisme pense à s’offrir des moyens de subvention de ses activités: « Nous avons élaboré des plans liés à notre stratégie.Vue la raréfaction des ressources, les acteurs au plans local doivent être capables de mener la lutte contre la maladie. On ne peut pas tout attendre des partenaires. Nous devons aussi trouver des ressources localement. » s’est exclamée madame Pana Batoma.
L’atelier de formation a laissé une place à l’actualité à propos de la lutte contre le covid-19. Les acteurs ont été mis au courant de l’avancée de la campagne de vaccination qui a pris en compte le personnel de santé, les personnes situées dans les tranches d’âges ciblées ainsi que celles portant des morbidités. En tout, 112537 personnes sont vaccinées à ce jour.