Ce n’est pas la bonne ambiance au sein de la famille Noudjo à la veille des funérailles de feu Ayawo Gninèvi Noudjo I, chef quartier de Bè Zone Portuaire. Les enfants du défunt sont à couteaux tirés sur la date des obsèques et la procédure.
Dans la tradition africaine et selon les rites ancestraux du sud Togo, le chef coutumier ou traditionnel légalement intronisé, à son décès, est enterré dans l’intimité familiale sans fanfare ni trompette. Les cérémonies funéraires sont organisées plus tard au bon vouloir de la famille afin de lui rendre les hommages, digne de son rang.

C’est justement le cas de feu Togbui Ayawo Gninèvi Noudjo, chef quartier de Bè zone portuaire, ancien Maire du 3ème arrondissement de Lomé, décédé en mai 2021 à l’âge de 79 ans. Seulement, force est de constater qu’une division est née à l’annonce des cérémonies funéraires. Des sources bien indiquées informent que le nœud du problème concerne le choix de la date de la cérémonie.
Ils sont au total quatorze (14) héritiers issus de cinq (5) différentes mères. Une bonne partie des enfants vit en Europe, aux USA et dans d’autres pays.
Deux camps diamétralement opposés, tous, des enfants du défunt se renvoient la balle. Si d’un côté, l’on propose les périodes des vacances, l’autre camp maintient les 8, 9 et 10 avril 2022 pour la tenue des cérémonies funéraires.
Ainsi donc, la sérénité n’est toujours pas revenue au sein de la famille jusqu’à ce jour du début des cérémonies. Tous les enfants du feu Togbui Ayawo Gninèvi Noudjo ne vont pas assister à la cérémonie, par mécontentement.
« Je ne suis mêlé de près ni de loin à l’organisation de ces cérémonies funéraires de mon feu père. Je n’ai jamais commandé une annonce à la radio. Tout ce qui se passe sur les radios et autres dans lesquels on cite mon nom, ne provient pas de moi et je ne serai jamais d’accord pour cela. La famille est divisée, c’est une vérité« , confirme Gervais Noudjo, l’un des héritiers du feu Togbui Ayawo Gninèvi Noudjo I.
Tout comme Gervais, Éric Noudjo et bien d’autres enfants du feu Ayawo Gninèvi Noudjo n’accordent pas du crédit à cette cérémonie, qui, selon eux, est organisée unilatéralement sans le consentement de l’ensemble des ayant-droits. La tension est vive.
Vivement que le bon sens prévale d’un côté comme de l’autre, afin de préserver le vivre ensemble, la paix et la quiétude au sein de cette famille.
La direction de gakogoe.tg présente ses sincères condoléances à la famille éplorée et demande un repos éternel à l’âme de l’illustre disparu.