En marge de la commémoration de la Révolution du Roi et du Peuple, de cette année 1446 H -2024 G, le Roi Mohammed VI du Maroc accordé une grâce 685 personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume. Ce sont des personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume. L’annonce a été faite par le ministère de la Justice au travers d’un communiqué.
Cette décision du Roi Mohammed VI, témoigne de la volonté continue du Royaume à instaurer un climat de confiance et à encourager une participation active de tous dans la construction de l’avenir de la nation.
C’est aussi l’expression de la magnanimité Roi qui concrétise une fois de plus l’approche humaniste adoptée par le Souverain, depuis un quart de siècle, mettant en avant les valeurs de tolérance, de pardon et de compassion, qui forment des piliers fondamentaux de son Règne.
Les bénéficiaires de cette grâce et qui sont en détention sont au nombre de 548 détenus dont15 ayant bénéficiés du reliquat de la peine d’emprisonnement ou de réclusion ; 529 personnes remises de la peine d’emprisonnement ou de réclusion ; la ommutation de la peine perpétuelle en peine à temps au profit de 04 détenus.
Les bénéficiaires de la Grâce Royale qui sont en liberté sont au nombre de 137 personnes. Parmi eux, 26 personnes sont graciées sur la peine d’emprisonnement ou son reliquat ; 08 personnes ont obtenu une grâce sur la peine d’emprisonnement avec maintien de l’amende ; grâce sur la peine d’amende au profit de 98 personnes ; grâce sur la peine d’emprisonnement et d’amende au profit de 04 personnes et la grâce sur l’amende et le reliquat de la peine d’emprisonnement au profit d’une (01) personne.
Ainsi, outre ses aspects humains, cette décision du Roi Mohammed VI permettra aux bénéficiaires de cette grâce de s’intégrer dans la nouvelle stratégie, dans laquelle se sont engagées les provinces concernées, suite à la création de l’Agence Nationale de Réglementation des Activités relatives au cannabis et dans l’impact structurant de son activité aux niveaux économique et social à travers l’industrialisation, la transformation, l’export du cannabis et l’importation de ses produits à des fins médicales, pharmaceutiques et industrielles, ainsi que sa contribution au développement des cultures alternatives et des activités non-agricoles.