Le festival international d’histoires d’Aného (FIHA 2024) se déroule du 13 au 18 novembre. Au deuxième jour de cet événement dédié à la ville invitée Lokossa, les activités ont été axées sur des conférences animées par d’éminentes personnalités.
Tour à tour, les participants majoritairement composés des étudiants ont été entretenus sur cinq (5) thèmes ce vendredi.
Le premier panel composé par des enseignants de l’université notamment : les Professeurs Akoda Ayewoadan et Bakayota Kpaye de l’Université de Lomé et le Professeur Essohouna Tanang de l’Université de Kara; Dr Florent Anoumou Amekudji, et Dr Florent Anoumou Amekudji, Université de Lomé.
Le premier thème développé portrait sur les figures qui ont animé les mouvements de libération en Afrique. Le choix des conférenciers s’est porté sur des juristes, des littéraires, des militaires des hommes politiques qui se sont donnés corps et âmes depuis les années 1930 jusqu’aux années des indépendances en 1960.
Le professeur Ayewoadan a axé sa communication sur le togolais Guy Adjé Kossigan, décrit comme étant la plus grande figure juridique africaine.
« Le plus grand juriste parce qu’à l’époque , il fut le premier à avoir rédigé des ouvrages de référence sur la terre, les droits fonciers et coutumiers. Il s’est interrogé sur notre loi en tant qu’africain et enfin il s’est interrogé sur la révolution et la diversité, ce que serait l’Afrique » a souligné le professeur Ayewoadan qui, pour faire un lien avec le FIHA, va orienter sa communication sur le mariage coutumier.
Ce premier panel a été dirigé par Dr Akpé Edwige Kuagbenu, Enseignant chercheur, faculté de droit à l’Université de Lomé.
De son côté, Mahmut Özdil, Membre du Conseil d’administration de la Fondation Maarif, s’est entretenu avec l’assistance sur le thème: Des rives du Bosphore à Apounoukpa à Aného : la Türkiye au Togo. Il était question de retracer les liens d’amitié et de fraternité qui existent entre la Türkiye et le Togo. L’essentiel de cette communication porte sur les initiatives de la Türkiye dans le domaine de l’éducation en Afrique et singulièrement au Togo. La Türkiye a ouvert des écoles à Lomé avec pour objectif de créer un brassage culturel entre les deux peuples.
D’autres thèmes ont également meublé cette journée de la ville invitée Lokossa. Il s’agit de « Aného dans l’histoire du Togo » et « Le Gwoka », développés par les Professeurs Akue Adotevi, de l’Université ; Komlan Kouzan, de l’Université de Kara ; Prof. Simon Kouvon ; Félix Anoumou Dossavi, Enseignant d’histoire ; Prof. Gbenouga Martin Frantz Broussillon et Kangni Alem.
Le programme du FIHA se poursuit jusqu’au 18 novembre dans la ville tricentenaire d’Aného.