Dans notre précédente publication, il était question de présenter les deux candidats en lice pour la présidence du comité national olympique du Togo (CNO-Togo). Après avoir dévoilé les forces et faiblesses des têtes de ponts dans la course au fauteuil présidentiel du CNO-Togo, nous nous sommes investis à chercher et scruter les grandes lignes des programmes des deux candidats. Pour le moment, seul le projet de société du candidat Wona Germain est disponible.

Il s’agit d’un vaste projet décliné en sept points à savoir : la bonne gouvernance de l’institution ; l’étroite collaboration et l’accompagnement des fédérations nationales ; la répartition et la gestion équitable des programmes, les bourses et autres ressources de la solidarité olympique ; l’organisation périodique des jeux du Togo ; la réhabilitation, la visibilité et la rentabilité du centre olympafrica ; la politique d’insertion des nationaux dans les instances décisionnelles du mouvement olympique et la recherche de financement pour la réalisation de quelques projets portés par le Président du groupe Média Pyramide. Ce derner est le candidat à la présidence du CNO-Togo.


Connu par le monde sportif togolais et d’ailleurs pour avoir dirigé le grand club Agaza Omnisport de Lomé, promoteur de plusieurs événements sportifs dans plusieurs disciplines, grand homme d’affaires, PDG de plusieurs sociétés dont le Groupe Médias Pyramide, Chevalier national de l’ordre du Mono, Wona Germain est le véritable grand favori au poste du Président du Comité National Olympique du Togo (CNO-Togo), du haut de ses vingt années d’expérience, au sein de l’institution.
« Monsieur Wona Germain est une personne posée, c’est une personne calme, effacée mais un homme d’action », renseigne André Goungou, Président de la Fédération Nationale de Basketball, candidat au poste du 2ème vice-président à cette élection et membre de l’équipe de campagne de Wona Germain.
Le Président Wona Germain est présenté comme le troisième larron vêtit d’une grande neutralité pouvant apporter la lumière au CNO-Togo, longtemps secoué par une grave crise exacerbée depuis le mois de juin 2020 par l’intrusion d’un faux texte dans les statuts de l’institution.
En ce qui concerne les chances de réussite de Wona Germain au sortir de cette élection, le Président André Goungou précise que « la chance de notre candidat passe par le projet. Quand vous lisez ce projet, vous sentez quelqu’un qui veut venir pour redonner la chance aux athlètes togolais, à ces étoiles qui s’éteignent parfois avant même de s’éclore. Notre candidat veut leur donner la chance de s’exprimer d’abord chez nous et d’aller s’exprimer ailleurs. On voudrait exploiter toutes les opportunités, de maximiser toutes les chances, quelle que soit la discipline sur les 24 que nous avons aujourd’hui. Nous voulons que les athlètes togolais puissent commencer par ramener le plus grand nombre de médailles et des trophées » a-t-il exprimé.
Pour atteindre ses objectifs, le candidat Wona Germain s’est entouré des grands dirigeants du sports togolais. On peut citer entre autre, Romain Tagba, le Président de Fédération togolaise de tennis ; Franck Klutsè le Président de la Fédération togolaise de taekwondo ; le ministre Walla Bernard, Président de la Fédération togolaise de lutte, pour ne citer que ceux-là.
« Tous ceux qui entourent le candidat, nous avons des carnets d’adresses, nous avons l’expérience, nous avons le savoir-faire et nous avons tout ce qu’il faut pour apporter au Togo le meilleur et le mieux-être du mouvement olympique », poursuit André Goungou et d’ajouter que tout se passe dans le calme au niveau de l’état-major du candidat. « Nous sommes partis avec un programme et aujourd’hui ce que nous faisons, respecte un timing sportif et le 19 décembre, vous comprendrez que notre timing n’a eu aucun jour de retards », a-t-il ajouté.
Faut-il le rappeler, le comité national olympique du Togo organise son assemblée générale élective le samedi 19 décembre 2020, à Lomé. Deux candidats sont en lice pour le poste de président. Il s’agit donc de Wona Germain et de Déladem Akpaki. Ils seront départagés ce 19 décembre par les délégués venus de 24 fédérations sportives.
Contre toute attente, des indiscrétions font état de ce que le candidat Akpaki Deladem souhaiterait que l’élection soit reportée. Comme raison évoquée, « certaines fédérations n’ont pas encore renouvelées leur bureau ». Ce qui sur un plan est pertinent.
Mais entre temps, dans une note rendue publique, la Ministre des sports et des loisirs Lidi Bessi-Kama a donné six mois à toutes les fédérations pour se mettre en règle. Et elle a aussi insisté pour que le CNO-TOGO aille au congrès impérativement à la date du 19 décembre. Cette décision a été bien accueillie par certains acteurs notamment le camp Akpaki qui était les premiers à applaudir. Et le processus électoral est enclenché.
Nos sources rapportent que ces derniers jours il semble que le candidat Akpaki a perdu du terrain dans les intentions de vote. Ce qui l’amène aujourd’hui à évoquer le report du congrès sous prétexte d’irrégularités si certaines fédérations votent. Une proposition qui n’aurait pas reçu l’adhésion de Madame la Ministre des sports et des loisirs.
A suivre…