Déjà 102 bandits urbains communément appelés les Kulunas ont été exécutés la semaine dernière au Congo. L’information est rendue publique au travers d’un communiqué du ministre de la Justice.
Les Kulunas sont des hommes et femmes âgés de 18 à 35 ans, décidés à semer la terreur au sein de la population. Ils procèdent par des vols à main armée et la plupart de leurs actions consistent à ôter la vie de leur cible.
102 de ces «bandits urbains» connus localement sous le nom de Kulunas, ont été exécutés à la prison d’Angenga, dans le nord-ouest du Congo la semaine dernière. A la fin de décembre 2024, quarante-cinq d’entre eux ont été tués et les 57 autres ont été exécutés récemment.
L’avion transportant 70 autres personnes issues du même clan en provenance de Kinshasa est arrivé à Angenga, mais le gouvernement n’a fait aucun commentaire sur le sort réservé à ces derniers. Mais vu que le gouvernement a pris la mesure de la situation en décidant d’éradiquerle phénomène dans les grandes villes du pays en occurrence à Kinshasa, il n’y a pas de doute que ces nouveaux prisonniers soient également exécutés.
«Le troisième lot sera exécuté et les deux premiers ont déjà subi la mesure d’exécution», a déclaré dimanche, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, qui est chargé de surpresser le processus.
Au Congo, la peine de mort a été abolie en 1981, mais le pays l’a rétabli en 2006. Au prime abord, la peine capitale concernait seulement les militaires accusés de trahison. En mai 2024, huit soldats congolais ont été condamnés à mort pour avoir fui le champ de bataille et 25 soldats ont été reconnus coupables d’infractions similaires en juillet.
Le cas des Kulunas restent un sujet préoccupant au Congo. La décision du gouvernement d’appliquer la peine capitale à ces jeunes gens répondent, selon le ministre de la justice, à la gravité des faits causés par ces bandits dangereux.