Les chefs d’Etats et de gouvernements séjournent à Addis-Abeba dans le cadre du 38e sommet de l’Union Africaine. Déjà, l’Algérie a connu son premier revers dans cette rencontre panafricaine, en échouant lamentablement à l’élection du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine.
Bien que des mallettes auraient circulé dans les couloirs des hôtels éthiopiens depuis l’arrivée du président algérien à Addis-Abeba, pour acheter la conscience des gens dans ce scrutin dont les enjeux sont purement diplomatique, les électeurs ont donné une cinglante gifle à l’Algérie.
Cette défaite de plus de l’Algérie est une invite à tous les pays membres de l’organisation de privilégier la coopération inter-africaine et les partenariats gagnant-gagnant, au détriment des intérêts personnels basés sur le chantage et de l’achat des voix lors des élections.
Cette attitude algérienne risque de tirer vers le bas l’Union Africaine qui est déjà sous le feu de beaucoup de critiques.
Si rien n’est fait pour décourager ces démarches malsaines lors des élections au sein de l’organisation, l’attitude de l’Algérie va continuer par délégitimer une élection fondamentale pour la réforme de la structure de l’organisation panafricaine.
Après cet échec à sécuriser un siège au Conseil Paix et Sécurité de l’Union Africaine, l’Algérie, effrayée par le risque d’une nouvelle désillusion, a dépêché une armada de courtiers, avec une seule mission : « convaincre » sur la base d’arguments sonnants et trébuchants.
Photo / Algeria_MFA