Chez les humains, le sommeil occupe plus d’un tiers de notre vie. Il joue un rôle essentiel sur l’organisme et la santé notamment en ce qui concerne la croissance, la maturation cérébrale, le développement et la préservation des capacités cognitives.
À l’occasion de la Journée Internationale du sommeil qui a lieu le 13 mars 2020, gakogoe vous relaie « le point sur le sommeil », un dossier réalisé par « Santé sur le Net ».
« Pourquoi dort-on ? »
On dort pour récupérer. Lorsque l’organisme est en phase de “repos”, les connexions neuronales se réorganisent, ce qui permet à l’être vivant de s’adapter à son environnement. Le sommeil possède plusieurs fonctions importantes mettant en jeu de nombreux mécanismes physiologiques tels que les secrétions hormonales, la régénération des muscles, l’élimination des toxines, la stimulation des défenses immunitaires, la mémorisation…
Au-delà d’une récupération physique, psychologique et intellectuelle… le sommeil prépare à l’état de veille qui suit.
Quels sont les différents stades de sommeil ?
Le sommeil n’est pas continu. Que ce soit chez l’enfant, l’adolescent, l’adulte ou la personne âgée, il se caractérise par des cycles qui se répètent quatre à cinq fois par nuit. Chaque cycle dure environ 90 à 120 minutes et se répartissent entre les phases dites de sommeil lent et de sommeil paradoxal :
Le sommeil lent comporte deux stades qui correspondent au sommeil léger :
Le stade N1, un stade de transition entre l’éveil et le sommeil. Le dormeur n’a pas vraiment l’impression de dormir, il somnole.
Le stade N2, un stade de sommeil confirmé
Le sommeil profond correspond au stade N3 durant lequel il est difficile de réveiller le dormeur.
Le sommeil rapide ou sommeil paradoxal, appelé aussi REM (Rapid Eye Movement), correspond au stade R. C’est durant ce stade que se produisent les rêves.
La durée du sommeil et la répartition des divers stades de sommeil varient en fonction de l’âge. Le sommeil paradoxal est une étape primordiale du sommeil, car elle permet de récupérer mentalement tandis que le sommeil lent permet de récupérer physiquement.
Quelles sont les conséquences d’un mauvais sommeil ?
Les conséquences d’un mauvais sommeil sont diverses :
Un manque de vigilance au cours de la journée (risque de somnolence diurne et de troubles de l’attention).
Une baisse de la température corporelle au cours d’une journée.
Une baisse de la reconstitution des stocks énergétiques des cellules musculaires et nerveuses.
Une baisse de production hormonale (ex : la mélatonine).
Une baisse de régulation de fonctions biologiques telles que la glycémie (perturbation du métabolisme du sucre, favorisant surpoids et risque de diabète).
Une réduction d’élimination de toxines.
Une réduction de défenses immunitaires.
Des difficultés d’apprentissage et de mémorisation…
Les conditions pour un sommeil de bonne qualité ?
Pour avoir une bonne hygiène de sommeil, il faut :
Avoir des horaires de sommeil réguliers car se coucher et se lever à des heures régulières facilitent le sommeil.
Avoir un réveil dynamique par le biais d’une lumière forte, des exercices d’étirement, un petit déjeuner complet pour bien éveiller son corps.
Pratiquer un exercice physique régulier dans la journée et éviter l’exercice la nuit, surtout avant d’aller dormir.
Se reposer ou faire une courte sieste de 5 à 20 minutes en début d’après-midi. La sieste permet de maintenir la vigilance pour le reste de la journée.
Eviter les excitants tels que le café́, le thé, le cola, la vitamine C ainsi que le tabac et l’alcool après 16 heures car ils retardent l’endormissement et augmentent les réveils nocturnes.
Repérer les signaux du sommeil (bâillements, yeux qui piquent).
Se lever et commencer la journée en cas de réveil même si c’est plutôt que prévu. Ne pas chercher à tout prix à se rendormir.
Ne pas utiliser de médicaments pour dormir sans l’avis d’un médecin.
Eviter, au lit, la télévision, le travail et le repas.
Gokogoe.com vous souhaite de très bon moments de sommeil.