WACA ResIP veut développer la filière noix de coco dans la préfecture du Golfe. C’est à travers un sous-projet dans le cadre du projet de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest; West Africa Coastal Areas Management Program (WACA ResIP). C’est un projet élaboré par le ministère togolais en charge de l’environnement.
Le document du sous-projet de redynamisation de la filière de la noix de coco dans la préfecture du golfe a fait objet d’un atelier de validation tenue vendredi 25 Septembre 2020 à Lomé, avec les différents acteurs de la société civile, producteurs et transformateurs du secteur noix de coco.
En prélude à la mise en œuvre du sous-projet, la commission préfectorale de développement durable et l’unité de gestion du projet WACA-ResIP ont initié une rencontre de réflexion et de validation du document relatif au micro-projet élaboré par les communautés de base de la commune Golfe 7 Aflao-Sagbado.
Ledit projet WACA-ResIP est conçu par le ministère en charge de l’environnement avec l’accompagnement technique du Mécanisme d’Incitation au Financement Agricole (MIFA) et l’appui financier des différents partenaires notamment la banque mondiale.
Il s’est agit de soumettre à étude aux différents acteurs de la chaîne de la filière noix de coco, le document du sous-projet pour sa validation.
« Le projet WACA-Resip fait deux types d’investissements majeurs. Il y’a les investissements physiques qui consistent à mettre en place des ouvrages contre l’érosion côtière et l’inondation. Ensuite il y’a les investissements sociaux qui visent en fait à financer un certains nombres d’activités au profit des communautés pour renforcer leur résilience face au phénomène de changement climatique, d’érosion et d’inondation.
Donc le financement de ces investissements sociaux se fait à travers des sous-projets et par rapport à cela nous avons trois(3) types de sous-projets. Il y’a des sous-projets dont les thématiques ont été déjà pré-identifiées. C’est le cas par exemple de la gestion des forêts qui a été financé dans une première série, soit soixantaine onze(71) sous-projets », indique le coordonnateur du projet Dr Adou Rahim Alimi. Il a poursuivi pour expliquer le mécanisme de financement et la mise en œuvre dudit projet.
« La deuxième vague de sous-projet constitue d’autres thématiques et dont le financement suit la procédure d’un appel à proposition et cela est classé dans la deuxième catégorie. Et puis la troisième catégorie est relative aux activités génératrices de revenue et étant attendu que le projet est entrain de couvrir toute la région maritime, chacune des préfectures de la région maritime bénéficie de ses AGR dont nous sommes en train de procéder à la validation du document, pour ce qui concerne la préfecture du Golfe. Pour cette préfecture, l’emphase est mis sur le développement de la filière de noix de coco.
Il est juste question de permettre à l’ensemble des acteurs de la filière et de la préfecture du golfe de contribuer à d’abord enrichir le document et à le valider pour qu’à la mise en œuvre, chaque acteur sache déjà sa responsabilité. Le projet est prévu pour une période de trois (3ans) et le coût du financement est un peu plus de soixante (60) millions qui est le budget prévisionnel. Je crois qu’à l’issue de la délibération qui va se faire, peut-être que des ajustements seront faits par rapport à cela et on arrêtera après le coût réel pour le financement de ce projet. »
L’unité de gestion du programme WACA-Resip s’est satisfaite des fructueux échanges dans une ambiance conviviale et les différents apports des uns et des autres qui seront pris en compte.
C’est dans cette logique que le préfet du golfe Komla AGBOTSE a réitéré son engagement à oeuvrer pour la mise en œuvre dudit projet dans son ressort territorial.
« Le sous-projet de développement de la filière noix de coco a de meilleur avenir avec WACA-ResIP, c’est pourquoi ce projet est inclusif et cela se réalisera puisque la préfecture a des ressources nécessaires », souligne Komlan AGBOTSE, le Préfet du Golfe.
Notons qu’une commission qui aura pour mission de plancher sur la prise en compte des différentes propositions faites par les acteurs afin de rendre le document plus efficaces se mettra en place très prochainement sous la supervision du préfet.
Deux cent (200) ha de parcelles de terre à Devego dans la commune golfe 6 Baguida, 1,5 ha à klobateme dans la commune d’Amoutiévé sont déjà répertoriés pour les plantations de cocotiers à cycle court.
Par ailleurs deux (2) ha à Lankouvi dans la commune golfe 7 Aflao-Sagbado vont abriter l’unité semi-moderne de transformation de la noix de coco.