La violence basée sur le genre (VBG) et précisément contre les individus ou groupes d’individus stigmatisés pour leur actes, pratiques sexuelles restent une triste réalité. Ces violences sont multiformes, portent atteinte des fois aux droits humains et sapent la lutte contre le VIH/SIDA.
En raison de leur orientation et pratique sexuelle, actes considérés comme s’écartant des normes, les minorités sexuelles sont plus dans une position leur faisant courir un grand risque de subir les violences. Elles vont de l’agressions physiques, sexuelles notamment le viol au refus d’accès aux soins, bref des discriminations sociales selon le rapport index stigma 2.0 au Togo rendu public en 2021.
Les conséquences physiques et psychologiques à court et long terme résultent des violences basées sur le genre entravant la participation pleine et égalitaire des victimes à la vie en société. Face à cette situation, le club des 7jours en collaboration avec le Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) offre un accompagnement aux survivants.
Les pratiques homosexuelles sont considérées comme illégales, non conforme à l’ordre social selon les lois togolaises notamment le code de la famille et code pénal et sont passibles de trois années de prison ferme, assortie d’une forte amende.