Les élèves des classes de la maternelle, du primaire ainsi que des secondaires 1 et 2 reprennent le chemin de l’école le 2 novembre prochain au Togo. À quelques jours de cette rentrée académique, des signes avant-coureurs laissent croire qu’elle ne sera pas effective.
En effet, dans un courrier conjointement adressé le vendredi 30 octobre 2020 au ministre des Enseignements Primaire, Secondaire, Technique et de l’Artisanat, le porte-parole des fédérations des syndicats de l’éducation siégeant au Cadre Permanent de Concertation (CPC), Gbédey Ségbédji KPONOR, et le Secrétaire Général de la Coordination Syndicale des Enseignants du Togo (CSET), Ilétou ATSOU ATCHA, s’indignent implicitement du refus du gouvernement à dialoguer avec les représentants des enseignants.
Selon eux, « Suite à la rencontre du 16 octobre 2020 entre le gouvernement et les acteurs de l’éducation, il a été convenu d’une autre rencontre qui devrait se tenir le 22 octobre 2020 pour débattre des points brûlants de l’heure, entre autres le point 3 du Protocole d’Accord ». Malheureusement, ont-ils écrit dans leur missive, cette rencontre n’a jamais eu lieu jusqu’à ce jour.
En conséquence, les responsables des enseignants du Togo préviennent le ministre des Enseignements Primaire, Secondaire, Technique et de l’Artisanat, Prof. Dodzi Komla KOKOROKO : « À cet effet, les organisations syndicales de l’enseignement vous informent que si d’ici le 2 novembre 2020, si rien n’est fait pour apaiser la situation, elles se réservent le droit de prendre leur responsabilité ».
Doit-on conclure que, par ce dernier passage, les enseignants annoncent implicitement une grève si le gouvernement s’obstine toujours à ne pas satisfaire à leurs doléances ? Les jours à venir nous situeront davantage.