Le monde culturel pleure le samedi 16 mars 2024 le décès d’un des leurs, l’humoriste Adjaho Junior de son vrai nom Sessi Koffi.
La nouvelle de sa disparition qui s’est répandue dans la soirée de ce samedi sur les réseaux sociaux comme une traînée de poudre à susciter l’émoi des fans de celui qui imitait si bien dans ses scènes comiques le pasteur Adjaho.
Dans un appel vidéo privé qui circule sur les réseaux sociaux quelques heures après la mauvaise nouvelle, on aperçoit l’humoriste très fatigué qui décrit un peu la dégradation de son état de santé et les malaises, signe d’une maladie. On retient de ces propos le désespoir au point de dire « qu’il est mieux pour moi de mourir que de vivre«
Victime d’un grave accident de circulation en septembre 2022 quand il traversait la rue dans la nuit, l’humoriste Adjaho Junior s’en est sorti vivant mais avec des blessures dont les cicatrices étaient toujours visibles sur son visage.
Natif d’Aflao, la plus grande communauté du Grand Lomé, Adjaho Junior aura durant sa brillante carrière d’humoriste fait la fierté de ses frères et sœurs et ses milliers de fans par son talent de parfait imitateur à travers ces contenus comiques dans lesquelles il n’hésitait pas à faire ressortir et corriger ainsi les mœurs sur certains tristes faits de la vie souvent attribués à sa communauté.
Il ne répondra plus jamais aux invitations pour des scènes notamment de sa communauté dont il est l’un de fils comme pour prester au moment des activités de la fête traditionnelle Duneyo zã qui lançait sa 6ème édition ce samedi au moment où Adjaho Junior est rappelé à Dieu.
Que la lumière sans déclin brille a ses yeux.
Cependant force est de constater qu’au Togo, les artistes et acteurs culturels ne semblent pas vivre dignement de leur art raison pour laquelle en des moments difficiles notamment de maladie, ils sont obligés de lancer des appels au secours pour pouvoir survivre.
Vivement qu’un mécanisme de santé soit mis en place par le gouvernement au profit des artistes et culturels et des artistes pour que ces derniers ne meurent pas comme des misérables après avoir fait la fierté de leur pays.