Les conditions de vie et de travail des agents de la société de sécurité Lynx ne sont pas du tout enviables, comme on pourrait le croire. Bien qu’étant sous contrat avec la geante EBOMAF dans le cadre de la construction de la route Lomé-Kpalimé, cette société de gardiennage est accusée d’une mauvaise gestion de ses agents présents sur le terrain.
Comme plusieurs sociétés togolaises, Lynx sécurité est également sous contrat de prestation de service avec la géante entreprise Ebomaf qui exécute les travaux de construction de la route Lomé-Kpalimé longue de 120Km.
La société Lynx securité, selon les termes du contrat avec Ebomaf a mise à la disposition de cette l’entreprise de BTP ses agents de sécurité avec pour mission la sécurisation des matériels et des équipements de l’entreprise, aussi bien sur le site de l’EBOMAF que sur les chantiers. Repartis donc en deux groupes, ces agents de sécurité travaillent presque trois cent-soixante heures (360 heures) par mois et sont obligés de s’organiser autrement pour pouvoir répondre à cet engagement. Répondant toujours au tableau de service imposé à eux, les agents de sécurité de Lynx, pour éviter les tracasseries et les déplacements de certains de leur collègues ont défini une stratégie de 24h de service pour chaque agents ceci dans l’optique de permettre à chacun d’avoir un temps de repos.
Le travail effectué par ces agents ne semble pas rémunéré à sa juste valeur, se plaignent plusieurs agents. Ces derniers sont payés à cinquante mille (50000 FCFA) alors selon certaines indiscrétions, le contrat liant EBOMAF à Lynx présenterait un autre montant qui dépasserait cent mille (100000 FCFA). « Qui garde alors le reste de l’argent perçu sur chaque agent ? », s’interroge un agent de Lynx sécurité.
Le comble est qu’un prélèvement au bon gré des responsables de Lynx securité est encore fait sur les cinquantes mille (50.000 francs) à la moindre erreur. Une faute professionnelle commise par un agent lui vaut une lettre d’explication suivie d’une mise à pied avec obligation d’être toujours au travail et le plus grave, une somme allant de cinq mille (5000 francs) à dix mille (10.000 francs) voire plus lui est encore défalqué de son maigre salaire.
Devant cette situation déplorable les agents de sécurité se demandent s’ils pourront économiser quelques choses vu que c’est une prestation de service à durée déterminée même si on estime que le SMIG au Togo est de trente cinq mille francs (35000frs).
Impuissants devant ce calvaire et en quête du pain quotidien, les agents se sont résignés à leur triste sort.
Les tentatives téléphoniques de la rédaction de gakogoe.tg pour avoir les responsables de Lynx sécurité et s’enquérir de la situation qui prévaut au sein de cette société, se sont soldées par des échecs.
Nous y reviendrons !