La justice requiert deux (2) ans de prison ferme pour Djimon Oré à l’issue du procès tenu mardi 18 Mai 2021 à Lomé au Tribunal de Première Instance de Lomé.
Comme un couperet, le verdict est tombé pour le président du Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD), Djimon Oré arrêté le 29 Avril 2021 à son domicile et écroué à la prison civile de Lomé le 14 Mai 2021. Il avait passé un un séjour de seize(16) jours au Service Central de Recherche et d’Investigation Criminelle (SCRIC).
Si la cour a rejeté l’accusation de « tentatives de troubles aggravés à l’ordre public » qu’elle trouve non établie, c’est sur la base des chefs d’accusations comme, outrage aux représentants de l’autorité publique et diffusion de fausses nouvelles, que l’ancien ministre de la communication et ancien député de l’UFC, Djimon Oré est reconnu coupable. Les juges ont prononcés la peine de deux (2) ans d’emprisonnement ferme pour ce dernier.
Le verdict n’est pas apprécié par la partie civile et le président du FPD, Djimon Oré à l’issue du procès, entend interjeter appel.
La condamnation de Djimon Oré doit être un coup dur pour tous les acteurs politiques de l’opposition, notamment le creuset national pour la Transition dont les responsables même à la veille du procès du président du FPD, ont appelé à sa libération.