Dans sa quête de l’excellence pour l’éducation au Togo, le Ministre Dodzi Komlan Kokoroko des enseignements primaire et secondaire et son collègue délégué à l’enseignement technique, Kokou Hoddin ont mis en exergue leurs professionnalisme à tous les niveaux pour réussir à faire décoller la machine éducative. Les nombreux changements et réformes institués ici et là ont eu de l’impact positif sur le travail des enseignants et par ricochet celui des apprenants.
Témoins de cette attitude novatrice les résultats de fin d’année dans leur ensemble résultent de ces bonds qualitatifs imprimés par le génie de la réforme. L’engagement est parti du renforcement des capacités des enseignants, à l’assistance en matériels didactiques, à la construction des salles de classes, bien sûr aux encouragements prônés à tous les niveaux mais aussi à la mise en place des codes d’éthique et disciplinaire afin de mettre toute la machine éducative au diapason des connaissances et savoirs en matière de pédagogie éducative, du respect et de la conscience professionnelle. Il faut noter que ces mesures parfois drastiques et sans concession frôlant parfois la correctionnelle rencontre des oppositions à certains endroits, mais le chien aboie la caravane passe. L’objectif visé reste le respect du parchemin adopté.
Ainsi au niveau de l’enseignement technique, les choses sont faites autrement, une métamorphose qui conduira les apprenants des salles de classes sur le terrain afin de matérialiser leurs connaissances et vécus comme l’exigent les APC. Désormais la pratique fait corps avec la théorie ce qui tranche avec les apprentissages littéraires dont ils étaient sujet. Le Prof. Kokoroko veut que l’apprenant montre ses compétences et non afficher ses diplômes.
Ajouter à cela la création de la semaine de l’enseignement technique au cours de laquelle, l’apprenant exprime son ingéniosité à travers le maniement de ses outils afin de montrer de manière palpable ses pré-requis. C’est donc fini les connaissances livresques fondées sur le psittacisme une théorie sans lendemain afférentes à ces méthodes anti pédagogiques créées par le colonisateur pour maintenir l’anti-connaissance aux antipodes de l’APC.
Les apprenants sont envoyés sur le terrain pour appliquer dans leur essence ce qu’ils ont appris dans les salles de classes. Ce qui ne se faisait pas puisqu’en fin de compte l’apprenant se retrouvait sans bagages, dépourvu du savoir -faire avec seulement des connaissances « livresques » ceci date de Mathusalem. Le culte de l’obscurantisme vient à l’insouciance mis en place par l’impérialisme condescendant hérité des dominateurs occidentaux continue son petit bonhomme de chemin.
Cependant, la logique voudra que celui qui a fait l’enseignement technique puisse fabriquer, inventer pour asseoir la dynamique du développement. Le Prof. Kokoroko l’ayant compris, n’a pas attendu longtemps pour délégué à Kokou Hoddin ce pan de responsabilité que ce dernier assume avec brio et panache puisqu’il n’est pas assujetti au bureau climatisé mais, un homme de terrain dans l’action.
Pour l’heure, l’enseignement technique au Togo est du concret car a-t-il fourni désormais une main d’oeuvre sûre et abondante au service de l’industrie togolaise. Point n’ait besoin d’aller chercher encore loin, c’est l’objectif poursuivi et atteint. Des lauriers font valoir les faramineux résultats enregistrés tant dans l’enseignement technique que dans le général.
Des taux de succès affolants qui font dire aux observateurs que la rigueur et le travail sont la panacée du succès et c’est prouvée par la méthode Kokoroko.
Le tableau des statistiques de l’enseignement technique préfigure de la compétence des acteurs et de la fiabilité des programmes élaborés. Ils sont édifiants ne serait-ce que pour le Bac 1.
Dans la Technique : 8396 /12628 soit 67,61% de succès avec les détails suivants : F1 (66,67%); F2 (80,36%); F3 (45,33%); F4 (55,08); E (81,25%); Ti/1(68,00%); G1 (72,18%); G2(72,03%); G3(68,30).
A l’enseignement général aussi les résultats ne sont pas moins reluisants : 50296/62121 soit 80,96% de succès. Dans les détails, la série C arrive en tête avec 96,53%, suivies de la A; 82,95% puis la D; 77, 14%.
Les conséquences de cet engagement ont été fluorescentes et déterminantes.