La méthode Kokoroko n’est- elle pas une épine dans la gorge de certaines écoles privées au Togo ? La question mérite d’être posée et peut, peut être prêter à confusion dans l’esprit du commun des mortels.
Étant donné que l’environnement actuel de l’éducation ressemble à un tourbillon dans un espace clôturé où l’impossibilité de se mettre à l’abri du vent semble être le cas depuis l’arrivée de Komlan Dodzi Kokoroko à la tête du MEPSTA.
Les derniers communiqués et certains avant ceux dont on fait cas dans ce chapitre montrent à vue d’oeil un processus d’attaques contre les intérêts des écoles et instutions privées du Togo.
Dans une lettre en date du 23 Août 2021 signée, le ministre de l’éducation va en guerre contre les EPL et les EPC qui distribuent les relevés de notes des examens du CEPD, BEPC, BAC1 et probablement BAC II aux candidats de leurs écoles moyennant un payement de 2000 à 5000f. Ce que le ministre qualifie de fraude et du vol organisé par certains promoteurs et leurs agents directeurs de ces établissements scolaires des écoles privées au Togo.
Il interdit à ces dernières le procédé et somme celles qui l’ont déjà fait de rembourser les parents victimes de cette « escroquerie » sous peine de sanctions.
Oui pourquoi crier haro sur le Professeur Komlan Dodzi Kokoroko pour avoir lever le coin de voile sur une partie de l’épave pourrie d’un car endommagé caché dans un coin du garage et dont on refuse sciemment de réparer?
Qui ne sait pas que la gabégie, l’injustice et la volonté de nuire aux respects des droits des enseignants existent dans certaines écoles privées de la place. De l’arrogance organisée et instituée comme le modèle d’exploitation des Enseignants, pauvre de leur précarité.
Les associations des Écoles Privées Laïques du Togo (APEPLT et l’UFEPLAT) et celles des confessions réligieuses sont interpellées dans cette situation pour répondre aux normes du fonctionnement au sein de ce corps prônée peu à peu par le ministère de tutelle. La caution demandée pour le retrait de ces documents n’est que l’infime quantité des fraudes organisées par certains de ces potentats aux yeux d’aigle et foncièrement prêts à mettre les petits plats dans les grands.
Les abus de ce genre, il y en a surtout dans plusieurs EPL dont l’exploitation et la mise sous tutelle autoritaritaire du fondateur et de leurs agents particuliers que sont les directeurs sont monnaies courantes.
L’employé sous prétexte qu’il n’a plus d’autres solutions, d’autres recours par rapport à sa subsistance est dompté par les désiderata d’un patron dans la peau du « Négrier » devant ses « Esclaves » à qui il impose tout sous peine de renvoi sans sommation et sans droit.
Les actions de l’autorité ressemblerait à une ingérence dans les affaires des institutions privées qui à leur tour peinent pour résister, il faut le reconnaître dans le flot des difficultés que traverse le monde en général et le Togo en particulier.
La vie chère, le coût élevé des biens de première nécessité, l’inflation dus à un cycle de mondialisation mal maitrisée mais aussi la dépréciation du FCFA loin de favoriser l’émergence économique des États le tout corroboré par la pandémie de Coronavirus qui vient bouleverser les apparences.
Cependant doit il expliquer que certaines écoles privées laïques et confessionnelles se tournent vers l’immortalité et la tricherie pour arrondir les angles au détriment de pauvres enseignants (déjà sous ou mal payés) et des parents d’élèves qui ont des difficultés à sortir des sentiers battus?
Si seulement si les actes posés sont dans l’intérêt des enseignants et des parents, on peut comprendre les motifs de cette » escroquerie » érigée en mode d’exploitation.
Hélas! il n’en est de rien et c’est le noeud gorgien dans lequel on s’engouffre de jour en jour. Ceci dit, les prestataires que sont les enseignants sont appauvrit de jour en jour au détriment des » Puissants » Patrons à qui tout était permis. Le détournement des fonds à la sueur du travail des enseignants au profit de leurs propres entreprises.
Malgré les manquements constitutionnels vis à vis du statut de l’enseignement privé au Togo où par le manque d’analyses approfondies de ces statuts, les écoles privées sont considérées au rang d’entreprises à intérêts particuliers. Ce statut fait souffrir toutes les institutions du genre, avec les exigences de l’OTR et de la CNSS. Ces écoles privées alors font carrément du commerce en vidant jusqu’au dernier contenu leurs enseignants pour la plupart très mal payés sur une durée bien limitée sans contrat de travail et d’assurance.
Un abus auquel fait fasse le Professeur Komlan Dodzi Kokoroko. Le motif du contenu de la lettre adressée aux directeurs des EPL et EPC, n’est qu’une partie visible de l’iceberg. Celui là n’est que spontané et périodique car il y a en a pire qui vont au delà des normes qui frisent l’intolérable parce qu’ils font entorses aux règles de l’humanité .
Des violations graves des Droits de l’homme et de l’injustice sociale qu’il faut dénoncer pour rendre justice aux ayants droits dans leurs droits sciemment brimés par des potentats qui ne visent que leurs intérêts personnels.
Certains de ces fondateurs d’écoles pour la plupart sont des diacres et autres membres influents des églises dont ils parrainent les oeuvres. Ce sont des méthodes dilatoire pour cacher leur vrai visage, celui de » lion vêtu de peau d’agneau « .
Certains ont même institué et érigé en mode d’exploitation des enseignants et des parents d’élèves, des cours de répétition et de vacances obligatoires sous peine de punition pour les enfants qui refuseraient d’y participer en parlant de cours de remise à niveau, de soutien où encore de rémédiation comme si avant celà, les parents ne payent pas la scolarité. Donc à part l’écolage, les parents doivent s’imposer les frais de répétition la semaine et dans le week-end en plus des frais de transport et de la popote.
Ces terminologies citées plus haut sont des termes fallacieux qui cachent la voracité de ces « capitalistes » la plupart du temps profanes de la science de l’éducation.
Ils ne savent rien de la pédagogie, ils ne forment pas leurs enseignants et restent très loin de ces laisser pour compte qui n’ont que leurs yeux pour pleurer en cas de difficultés. Pas de prêts, ni d’aide sociale en cas de maladie, d’accident etc…, rien que le salaire du niveau du smig ou un peu plus à la fin du mois et c’est tout.
Pour certains de ces enseignants victimes des abus qui prennent le risque d’aller se plaindre au tribunal de travail, ces patrons véreux vont marchander leur statut auprès de certains juges de même espèces pour les faire échouer avec de l’argent .
Certains pour se protéger signent des contrats de courtes durées renouvelables ou non afin de fuir leur responsabilité vis à vis de ces enseignants qu’ils refusent d’enregistrer à la CNSS. Autant d’abus à certains niveaux qui bloquent, l’ enseignant obligé de faire l’âne pour avoir le foin.
L’autre côté invisible de l’iceberg reste les concours de recrutement des enseignants dans la fonction publique. Pour certains fondateurs d’école, l’enseignant qui veut aller tenter ses chances à cet examen est pris pour cible et reste apparamment dans le viseur des patrons.
Traité d’ingrat, de sabotage avéré, il est souvent menacé et parfois chassé en cours d’année pour avoir bradé les intérêts de son patron. Des comportements qui caractériseraient ces sorties intempestives et sans sommation du Ministre Komlan Dodzi Kokoroko suite à des informations bien analysées.
Certes les temps sont durs mais certains de ces promoteurs tirent profit de l’exploitation de leurs employés pour se mettre pleine la poche afin de se procurer des biens ailleurs à l’abri de tout regard pendant que leurs » esclaves » végètent dans la misère obligés de les vénérer comme des dieux. Ce n’est pas autre chose que de l’esclavage deguisé.
Il va de soi que l’on considère les avertissements et les interdits du ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat « pervers » mais au fond c’est pour le bien du citoyen futur.
Kokoroko n’a fait que levé le coin de voile sur ce qui était déjà pourri et noséabond. Les associations et les organisations des EPL, et le syndicat des enseignants du privé ont encore du boulot afin d’aider à éradiquer ce mal qui ronge la crédibilité des EPL. L’exploitation de l’homme par l’homme est un comportement qui existe et il faut aller en guerre pour en finir pour de bon.
Elles doivent veiller à la mise en place de l’Association des Parents d’Elèves pour celles des écoles qui ne respectent pas les normes afin d’équilibrer les forces pour un débat démocratique au sein des institutions.
En tout cas les arrêtés du MEPSTA sont clairs. À qui sait attendre peu de mots suffisent.