L’Ong Recherche Action Prévention Accompagnement des Addictions (Rapaa) incite les journalistes à s’impliquer davantage dans la sensibilisation des populations sur la problèmatique de la consommation des substances psychoactives. Une quinzaine de journalistes ont vu leurs capacités renforcées le mercredi 30 juin 2021 à Lomé, dans ce sens.
Les défis et enjeux liés à la problématique de la consommation des substances psychoactives demandent l’engagement de tous les acteurs de la société. L’ONG Rapaa en fait son cheval de bataille depuis quelques années. Cette mission sous-tend la séance d’information sur les thématiques des addictions aux substances psychoactives, initiée par les responsables de Rapaa à l’endroit des hommes des médias. La rencontre fait partie d’une série d’activités prévue par Rapaa pour marquer la célébration de la journée internationale de lutte contre les abus et le trafic illicite de drogue chaque 26 juin, instituée par les Nations-Unies.
Inscrit au rang de la 4ème activité au programme, parce qu’estimant que les hommes des médias restent peu informés sur la question, ce cadre de renforcement a permis à cette organisation d’outiller les participants sur la problématique de la consommation de substances psychoactives. Le cadre institutionnel et les textes législatifs concernent l’usage des substances mais aussi, il s’est agit de présenter les actions de Rapaa dans l’accompagnement des usagers de drogues et ses perspectives.
Les journalistes sont ainsi mis à contribution pour bien informer et sensibiliser les populations sur les dangers que constituent la consommation des substances psychoactives.
« Rapaa a fait de la journée dédiée à la lutte contre l’abus et le trafic illicite des drogues, une journée phare et chaque année, nous la célébrons de manière particulière en passant les messages sur ce fléau. Pour l’édition 2021, il a été prévu une série de quatre (4) activités. Avant celle-ci consacrée à informer les hommes des médias, nous avons animé des émissions télé et radio sur la thématique des substances psychoactives et la santé mentale. Ensuite il a été effectuée une action de terrain le 26 juin, le jour proprement dit où nous avons procédé à une sensibilisation dans un îlot de consommation de la drogue à Lomé, couplée de dons en vivres et produits hygiéniques.
Pour la séance d’information avec les journalistes, nous estimons que le thème de cette année qui porte sur le partage des messages relatifs aux dangers des drogues implique ces derniers qui sont appelés à informer et éduquer les populations. » a expliqué la vice vice-présidente de l’ONG Rapaa, Akoura Kama-Djonna.
Aujourd’hui, les jeunes sous le couvert de la mode, s’adonnent à la consommation des drogues, de la chicha qui est en vogue ces derniers temps et ignorent les effets de ces substances sur la santé.
Au-delà des efforts du gouvernement relatif à des lois, conventions et programmes de sensibilisation dont la présentation a été faite à cette séance par la représentante du Comité National Anti-Drogue, Masamésso TCHONDA, Psychologue de l’éducation et de la formation au CNAD, la vice vice-présidente de l’ONG Recherche Action Prévention Accompagnement des Addictions (Rapaa), a ramené le combat au niveau individuel. Elle invite les parents à jouer leur rôle, leur responsabilité parce qu’il est évident que l’état ne fera pas la lutte dans chaque maison.
L’appel est lancé par Rapaa aux parents, de ne pas consommer ces substances devant les enfants, ne pas créer un environnement où les enfants ont des facteurs de risques pour rentrer dans la consommation de substances psychoactives.
L’éducation des enfants au niveau de chacun doit être de mise selon Mme Akoura Kama-Djonna afin de « se protéger et préserver son entourage pour atténuer un tant soit peu ce fléau dans notre pays »
L’ONG Rapaa s’investit depuis déjà plusieurs années dans cette lutte contre la consommation des substances psychoactives au Togo à travers plusieurs actions menées dans l’accompagnement des usagers de drogues, par son centre d’écoute et ses différents programmes.