Le cadre de concertation nationale entre acteurs politiques mis en place pour préparer l’organisation des régionales est autorisé par le gouvernement pour discuter des différents problèmes qui minent la vie sociopolitique du pays. Ce cadre de concertation ne prend pas en compte le contentieux de la présidentielle de février 2020.
Les travaux du deuxième round dudit cadre ont mis en place le mardi 19 Janvier 2020 à Lomé, un comité d’appui qui va faire un travail sérieux selon le Mouvement des Républicains Centristes (MRC) dans l’intérêt supérieur du pays.
Au rang des dix partis politiques qui prennent part à cette rencontre, figure le Mouvement des Républicains Centristes (MRC), de Frédéric Abass KABOUA. Celui-ci se félicite de ce que le cadre de concertation nationale planche sur la vie politique du pays et réunit les partis d’opposition.
« Nous devons avancer avec ces comités mis sur pied dont UNIR en 1ère place suivi de UFC, NET-PDP, ANC, FDR, UDS-TOGO, et MCD. Aujourd’hui, les partis d’opposition se retrouvent entre eux avec le parti au pouvoir. Ca veut dire que nous sommes des députés élus comme ces partis qui ont été aussi élus par le passé et désormais ça au moins c’est clair dans la tête des Togolais. Le cadre de concertation va se réunir fréquemment et sera géré par la majorité présidentielle et l’opposition parlementaire parce que c’est tout à fait normal qu’il y’aune assemblée nationale dans le pays qui fonctionne. Personne n’a empêché l’autre d’aller à ces élections là. Les différents problèmes que j’ai énumérés seront posés et proposés en plénière.
Ce comité va faire un travail sérieux et ce sera gratuit sans perdiem. Le jour où il y’aura perdiem moi je quitte » explique l’honorable Frédéric Abass Kaboua.
Les absents autour de la table de discussion pour le moment sont quatre (4) partis membres de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) à savoir : CDPA, MPDD, DSA et le NID. Ils conditionnent leur participation au cadre de concertation nationale par trois préalables : le règlement prioritaire du contentieux électoral de février 2020, l’abandon des charges contre tous les membres de la DMK y compris le prophète Esaie Dekpo toujours en prison et le retour de Gabriel Messan Agbeyome Kodjo de l’exil.
« Nous sommes vingt et un (21) partis politiques qui, en réalité remplissent les conditions mais aujourd’hui, nous ne sommes que dix sept (17). Les partis affiliés à la DMK pour des raisons ont marqué leur refus. Mais avec le temps, ils vont venir puisqu’ils ne peuvent pas être en dehors s’ils veulent qu’on prenne en compte un jour leurs préoccupations. Ils sont obligés de venir parce que dans la rue ils ne peuvent pas régler ça et eux mêmes le savent. Il faut avoir la rue avec soi pour prétendre régler quelques choses dans la rue ou avoir l’armée avec soi pour dire que l’armée va intervenir. Moi je suis réaliste. Nous avons suffisamment perdu du temps aux togolais et quand je parle ainsi je fais allusion à la jeunesse togolaise. L’âge que j’ai aujourd’hui me recommande la plus grande vigilance dans les prises de positions politiques parce que quand nous prenons les décisions, ça engage toute la nation« ; a martelé Abass Kaboua qui sur la question de l’organisation des régionales, a voulu savoir si ces échéances seront comme toutes les autres avec les populations qui iront aux urnes sur le plan national ou si ce sera région par région avant d’inviter les acteurs politiques chacun de son côté, à mettre de l’eau dans son vin.
Les populations togolaises attendent de voir si le cadre de concertation nationale et les comités d’appui mis en place accoucheront d’une montagne ou d’une souris.