Les journalistes Loïc Lawson et Anani Sossou sont depuis le mercredi 15 novembre 2023, écroués en prison pour une affaire de disparition d’une somme d’argent, au domicile du Ministre d’État, Kodzo ADEDZE.
Pendant que les réactions de condamnation et d’indignation fusent de partout, le bon sens voudrait qu’une procédure de négociation en faveur des journalistes en difficultés, soit enclenchée.
Ces négociations doivent aboutir sur une clémence du plaignant pour le retrait de sa plainte ou une demande de mise en liberté provisoire de Loïc Lawson et Anani Sossou.
« Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès », dit-on. Cette approche reste celle des organisations de presse qui optent pour des médiations ou des règlements à l’amiable.
Dans de pareilles circonstances où le code de la presse joue en défaveur des journalistes en difficultés, le bras de fer serait la plus mauvaise des options.
Vivement qu’une issue favorable soit rapidement trouvée à ce différend qui risque de ternir l’image du Togo vis-à-vis de la communauté internationale, au moment où notre pays est cité en référence dans la sous-région grâce aux efforts du Chef de l’État Faure Gnassingbé.
Mais en attendant le dénouement de cette affaire, dénouement heureux tant souhaité par l’ensemble de la presse togolaise, il serait souhaitable que les organisations de presses songent à une relecture de l’actuel code de la presse, afin d’éclairer davantage les zones d’ombre susceptibles d’induire les hommes de média dans des aventures aussi périlleuses.