SOS Village d’enfants Togo a procédé au lancement officiel du programme « Approche Régionale pour la Protection de l’Enfance et de la Jeunesse » (ARPEJ). L’événement s’est tenu ce mardi 8 juin 2021, à Gbamakopé dans la Commune Zio 1, en présence du Maire de ladite commune. Agognon Messan était entouré pour la circonstance des chefs services, des responsables de SOS Village d’enfants ainsi que du chef du village de Gbamakopé.

L’objectif de ce projet selon les initiateurs, est de faire reculer la pauvreté et permettre à toutes les communautés de vivre sereinement tout en assurant à la jeunesse locale un plein épanouissement.
« Ce projet va intervenir dans un premier temps pour renforcer le pouvoir économique des familles qui sont identifiées tout le long du processus, comme étant des familles vulnérables. Une fois que les familles seront identifiées, nous allons les appuyer suivant plusieurs programmes qui incluent l’appui aux enfants, afin que ces derniers puissent bénéficier de leurs droits ( alimentation, éducation ). Nous allons travailler avec ces familles de manière à les rendre économiquement fortes pour qu’elles puissent faire face aux besoins de leurs familles. Nous allons prendre en compte les communautés qui doivent être capables de protéger les enfants et les préparer à affronter d’éventuelles situations difficiles. Le volet Protection contribuera à la formulation de plaidoyer qui vont améliorer le cadre de prise en charge des enfants dans les centres d’accueil. » a renseigné Assamagan Anoumou, manager à SOS Village d’enfant de Lomé. Puis il poursuit:

« L’objectif de renforcement des capacités économiques des familles ne constitue pas en un transfert d’argent. Il s’agit de mettre en place des groupements d’intérêt économique ou encore l’incitation des familles à mettre en place des activités génératrices de revenus».
Awutey Akossiwa Mawussi était également de la rencontre rencontre. Elle est la coordinatrice du projet ARPEJ dans la communauté de Gbamakopé et compte mener des activités avec plusieurs structures qui à leur tour vont faire rejaillir les retombées sur les familles.

« Nous allons organiser des activités avec les groupements de femmes et les clubs d’enfants, entre autres. Les activités vont plus tourner autour du renforcement de capacités pour assurer une meilleure protection de l’enfant. Le mécanisme sera également renforcé pour assurer une meilleure protection des droits des enfants. Il s’agit en fait d’un plus apporté à ce qui se fait déjà dans la communauté. » a-t-elle assuré.

A la fin de la première phase de ce projet, en tout 380 enfants jeunes doivent être atteints dans 80 familles.
Par Arnaud BOCCO