Depuis le 2 avril dernier, les vendeurs ambulants et surtout les mendiants sont interdits de sillonner la ville d’Abidjan de même que les grandes artères de la capitale. C’est en substance ce qu’on retient du communiqué signé du vice-gouverneur, Vincent N’Cho Kouaoh.
« dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain, le commerce ambulant sur les grandes artères, la mendicité sous toutes ses formes et l’usage des charrettes à bras sont désormais formellement interdits sur toute l’étendue du territoire du district ».
Cette décision est prise dans le but de protéger les populations sur le plan sécuritaire. L’affluence des vendeurs ambulants de diverses catégories (pousseurs de chariot, les envahisseurs des carrefours et feux tricolores) et la multiplicité des mendiants venus de divers horizons, ternissent l’image d’Abidjan.
A travers cette décision, le ministre-gouverneur Vincent N’Cho Kouaoh, compte redonner à Abidjan sa réputation de perles des lagunes, une ville qui offre une meilleure qualité de vie à ses populations et aux visiteurs.
En 2013, la mendicité était déjà interdite, mais une tolérance s’était installée dans les faits. Le district autonome d’Abidjan a décidé d’y mettre fin et ces derniers jours, les contrôles policiers se sont intensifiés.