Le Comité de Suivi et d’Évaluation (CSE) du Protocole d’Accord (PA) a tenu sa première réunion de travail le jeudi 2 décembre dernier au Cabinet du ministère des Enseignements Primaire, Secondaire, Technique et de l’Artisanat (MEPSTA). Composé des membres du gouvernement tels que le ministre des MEPSTA, Prof. Dodzi Komla Kokoroko, et son collègue de la Fonction Publique, du Travail et du Dialogue Social, Gilbert Bawara, ainsi que des représentants des fédérations des syndicats d’enseignants, le comité a eu a lancé officiellement ses travaux.
Pour cette première rencontre, il s’est agi pour les membres dudit comité de se connaître afin de baliser la voie des discussions à venir. De sources concordantes rapportent que c’est dans une ambiance conviviale que les travaux ont eu lieu.
N’importe comment, il faut rappeler que le CSE a été mis en place par le gouvernement afin d’évaluer la mise en œuvre du PA et faire des propositions pour la réalisation des objectifs communs dans une vision d’ensemble. Par ailleurs, il aura entre autres missions de dresser le constat exhaustif de ce qui a été réalisé ces dernières années dans le secteur de l’éducation, ainsi que les principales réformes en faveur du monde éducatif et des enseignants.
Sur un autre plan, le CSE aura pour tâches l’examen des défis et des préoccupations prioritaires du secteur de l’éducation, y compris les attentes de toutes les parties prenantes à savoir le gouvernement, les enseignants, les parents et les élèves. Ledit comité aura aussi à déduire, suivant la feuille de route du gouvernement, un ordre de priorités pour les mois et années qui se profilent à l’horizon.
Au final, les membres du CSE auront à trouver des dispositions à mettre en place pour assurer un climat favorable et propice pour réaliser les objectifs communs. Il nous revient que le CSE devra rendre les conclusions de ses travaux d’ici avant janvier 2022.
Il faut aussi noter que le CSE du PA a été élargi à d’autres acteurs du système éducatif comme les représentants des centrales syndicales, la Coalition Nationale Togolaise pour l’Éducation pour Tous (CNT/EPT) et l’Union Togolaise des Associations des Parents d’Élèves (UTAPE).