Des acteurs de la société civile ont échangé sur la lutte contre la corruption et son impact sur les droits de l’homme à Lomé. Cette rencontre, tenue en milieu de semaine, a regroupé des responsables d’institutions notamment la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées, l’Union Syndicale des Magistrats du Togo, Dr James Amaglo, maire de la commune Golfe 2.
« La lutte contre la corruption est en gestation au Togo et compte des contraintes techniques et politiques, l’accouchement est difficile« , a laissé entendre Monsieur Karamou OURO-SAMA, représentant de la HAPLUCIA.
L’occasion était également belle pour comprendre le fonctionnement de cette institution. « La HAPLUCIA n’a pas pour vocation d’engager des poursuites. Elle mène ses enquêtes, produit ses rapports qu’elle transmet au Procureur de la République« , a-t-il relevé.
Il revient donc au juge de décider d’une poursuite judiciaire des présumés auteurs.
« Cependant, le Procureur bénéficie du principe de l’opportunité des poursuites. Cela lui confère le droit de décider de la pertinence ou non d’une action en justice« , a souligné Monsieur Dogo Onyan, Magistrat.