Dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde 2022, dont la phase finale va se dérouler au Quatar, les différentes nations de football engagées, sont en compétition à travers tous les continents. En Afrique, l’on est à la deuxième journée de ces éliminatoires. Logés dans la poule H, les Éperviers du Togo ont encore perdu le dimanche 5 septembre 2021, au stade de Kégué, contre les Brave Warriors de la Namibie.
Les Éperviers du Togo recevaient ce dimanche 5 septembre à domicile, les Brave Warriors de la Namibie en match comptant pour la 2ème journée des éliminatoires de la coupe du monde 2022. Après la défaite de la première journée concédée en déplacement à Thiès au Sénégal le 1er septembre dernier, les Éperviers du Togo s’écroulent à domicile devant les Brave Warriors de la Namibie. Une défaite de trop qui compromet les chances de qualification du Togo pour une deuxième participation à une phase finale de la coupe du monde, après l’exploit de 2006.
Dans ce cas, il revient aux autorités en charge des sports et du football particulièrement, de revoir les objectifs visés à l’entame de cette compétition.
On se rappelle les nombreuses déclarations de Madame le ministre des sports et des loisirs Dr Lidi Bessi Kama et du Président de la Fédération Togolaise de Football, le Col Guy Akpovy dans les premières heures de ces éliminatoires. « Le Togo pouvait rééditer l’exploit de 2006 en se qualifiant pour la coupe du monde Quatar 2022. C’est encore possible car l’impossible n’est pas togolais« , pouvait t-on entendre de part et d’autres.
Oui, le Togo avait créé la sensation en 2005 pour se retrouver à Wangen en Allemagne et disputer sa première Coupe du monde de football. A l’époque et tout comme aujourd’hui, le Togo n’avait pas la meilleure équipe d’Afrique mais les Éperviers jouaient et gagnaient. « La force de l’équipe nationale togolaise à l’époque était beaucoup plus basée sur la mobilisation populaire. Du nord au sud, chaque togolais dans son petit coin militait et travaillait pour la victoire de l’équipe.
De nos jours, le pont est coupé entre les Éperviers du football et le grand public sportif togolais. Peu de togolais croient encore en leur football et son équipe nationale. Le mal qui gangrène le football togolais est tellement profond que seuls les premiers acteurs d’aujourd’hui ne peuvent le guérir. La famille du football togolais est tellement divisée que n’importe quel ennemi pourrait nous infiltrer librement et facilement. Le togolais te dira ouvertement qu’il n’est plus de cœur avec l’équipe nationale. Le reste c’est du sauproudrage.
Une analyse de la solution nous laisse croire qu’il y’a une désunion totale autour la sélection nationale de football du Togo. La première cause reste sans doute les différentes crises qui ont secouées la vie du sport roi au Togo.
Plusieurs personnalités ayant contribué d’une manière ou d’une autre au rayonnement de ce sport au Togo ont été menacées, intimidées, humiliées et renvoyées des affaires comme des va-nu-pieds. Le monde du football togolais est miné par l’achat de conscience des esprits faibles, la manipulation des consciences, le jeu du copinage et bien d’autres maux.
Ayons le courage d’affronter la réalité. Certes nous avons des lacunes sur le plan technique. Mais en réalité, le mal est ailleurs.
Est-ce que les membres du comité exécutif de la FTF parlent le même langage ? Quels sont les problèmes au niveau de l’administration de la FTF ? Est-ce que la mise en place des ligues régionales a reçu l’assentiment de la majorité des acteurs du football ou il n’était que question d’un montage à des fins électorales? Pourquoi l’on n’évoque pas de façon directe les problèmes que rencontrent ces différentes ligues? Que dire des districts préfectoraux où tout est déjà en lambeau par endroits alors que personne n’en parle ? Les groupes des supporters regardent-ils dans la même direction ?
Autant d’interrogation qui nécessitent des réflexions approfondies au plus haut sommet de l’Etat. Il faut une responsabilité au plus haut sommet de l’Etat car la maison du football togolais est tellement sale au point que les occupants actuels ne peuvent, à eux seuls y trouver les solutions idoines.
Se laisser battre par la Namibie à Kégué reste un coup dur pour tout togolais.
De la nécessité de poursuivre les démarches entreprises par l’ancien ministre des sports, Foli Bazi Katari, pour l’organisation d’un forum national des sports togolais.
Nous y reviendrons !