Dans le monde, le salaire des femmes ne représente que 77 pour cent de celui des hommes. C’est l’une des raisons qui ont poussé les Nations Unies à instaurer la Journée internationale de l’égalité de rémunération.
Célébrée pour la première fois le 18 septembre 2020, elle rend hommage aux efforts déployés par toutes les parties prenantes pour parvenir à l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale.
Cette initiative s’appuie notamment sur l’engagement des Nations Unies en faveur de la protection des droits de l’Homme et de toutes les libertés fondamentales, y compris contre toutes les formes de discrimination, notamment à l’égard des femmes et des filles.
Partout dans le monde, les femmes sont moins bien payées que les hommes, avec un écart de rémunération entre les sexes estimé à 20 %. L’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles continuent d’être freinées en raison du déséquilibre historique et structurel des rapports de force qui subsistent entre les femmes et les hommes, de la pauvreté, des inégalités et des désavantages des femmes et des filles, notamment en matière d’accès aux ressources et aux débouchés, qui limitent leurs capacités.
Les progrès pour réduire cet écart ont été lents. Si les revendications d’une égalité de rémunération entre hommes et femmes sont généralement acceptées, leur application dans la pratique reste difficile.
Notez toutefois qu’il existe dans nombre de pays, notamment au Togo et pour certains emplois, des femmes qui gagnent mieux que les hommes.