Les membres et partenaires d’Aflatoum International sont en atelier de plaidoyer final et réunion des parties prenantes du projet « les compétences de vie et l’éducation financière dans une optique de genre » dénommé « projet Aflateen+ », depuis ce mardi 24 janvier 2023, à Lomé. Les travaux ont été ouverts par le secrétaire général du ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Emmanuel Ahiya, entouré pour la circonstance de la cheffe projet Léa Rauh et la coordinatrice Aflateen+, Tinka Samah.
Le projet Aflateen+ a permis à plus de 3000 adolescents du Mali, du Niger et du Togo de bénéficier du savoir-faire et savoir-être à travers des ateliers de formation et de renforcement de capacité avec l’appui financier de Dubaï Care pendant trois années, d’activité .
A l’heure du bilan, les participants vont, durant trois jours échanger sur les avantages de ce projet et se projeter dans l’avenir.
« Grâce à la vision éclairée des plus hautes autorités de notre pays, nous comptons aujourd’hui le sous secteur ministériel dédié à l’éducation financière », a déclaré Emmanuel Ahiya, Secrétaire général du ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat.
« L’inclusion financière passant ainsi par l’éducation financière, nous nous réjouissons de l’expérimentation du projet axé sur les compétences de vie et l’éducation financière dans une optique de genre » poursuit-il et de conclure, « le Togo pour sa part a formulé dans tous ces documents de politique d’éducation la nécessité de lier l’éducation aux besoin des populations… ».
Ce projet a été mis en place en 2019 au Togo, au Mali et au Niger. Le but du projet est d’autonomiser les jeunes et adolescents dans les trois pays d’implémentation. Ce projet est beaucoup plus basé sur un manuel de l’ONG Aflatoum dénommé Aflateen+ qui est un manuel d’éducation sociale et financière dédiée aux jeunes adolescents de 14 à 19 ans afin de leur permettre de se former sur les compétences de vie et aussi sur des compétences financières pour les préparer à un monde du travail complexe et qui peut être turbulent parfois.
« Au bout des trois ans on a un peu plus de trois mille (3000) jeunes qui ont bénéficié de ce projet dans les trois pays d’implémentation et maintenant on est entrain de discuter pour voir quelles seraient les perspectives futures du projet. Nous sommes très satisfait du projet », a souligné la cheffe projet Léa Rauh
Les travaux prennent fin ce jeudi et des recommandations seront formulées à l’endroit de toutes les parties prenantes.